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SHOPPING – LA MOUSTACHE POUR TOUS !

Depuis qu’on a nos barbus, on voit pousser des poils sur (presque) toutes les joues. Sauf toi Christophe, toujours rasé de près, et le maître-nageur qui a… 12 ans et demi.

Bref, nous on s’est dit : Le Grand Morning, leader d’opinion, créateur de tendance !

Et là qu’est-ce qu’on apprend : qu’on est plus tendance pour un sous. Out les barbus ! Ce mois-ci, la fondation Movember relance son opération Novembre = Moustache pour sensibiliser aux questions de santé masculine et récolter des fonds pour la lutte, entre autres, contre le cancer de la prostate.

Lancé en 2003 en Australie, on ne compte plus les « Mo-Bro » (frères de moustaches) et « Mo Sistas » (sœurs de moustaches) qui soutiennent ce phénomène.

Depuis 45 mn nos barbus sont entre les mains expertes de barbiers, qui les rendent… moustachu. On va vous mettre toutes les photos sur le Facebook. En attendant, shopping au poil :

La marque ELEVENPARIS apporte son soutien à Movember en créant un tee-shirt pour homme et femme avec leur logo détourné en moustache.

Mode toujours, la marque Electric lance une ligne de lunettes de soleil et des accessoires. 50 % des ventes seront reversés à la fondation Movember.

Et pour ceux qui auront osé laisser pousser la moustache, la célèbre maison anglaise Penhaligon’s a créé une cire pour moustache en exclu pour Movember. Pour chaque boite achetée 6 €, 2 € sont reversé à l’association.

Pour voir ce que ça a donné, c'est juste en dessous : 

 

CHASSEUR DE TRESORS EN PAPIER

Gérard Lhéritier est un ancien assureur de 65 ans qui a fait fortune tout seul dans l’art. Passionné d’histoire il a fondé le Musée des lettres et manuscrits en 2004.

En ce moment, il prépare l’exposition Cocteau. Parmi les joyaux dont il dispose, il y a le scénario de la Belle et la Bête, acquis dans une vente aux enchères, classé trésor national par le ministère de la Culture.

En trois générations, il a amassé 130 000 documents, dont certains inestimables : le testament politique de Louis XVI, la lettre codée de Napoléon ordonnant la destruction du Kremlin, les carnets secrets du Général de Gaulle. Sans oublier, des écrits de Charles Baudelaire, Victor Hugo, Marcel Proust ou Alexandre Dumas.

Une collection exceptionnelle estimée à 400 millions d’euros.

Sa passion pour les écrits historiques remonte à 1985. Il raconte : « Je cherchais un cadeau pour mon fils. J’ai découvert dans une vente une lettre écrite par Victor Hugo à Paris, en 1870. La ville était alors assiégée. Je l’ai acheté 500 francs. Ça a été le déclic. » Il quitte alors son métier d’assureur pour se lancer dans la chasse aux manuscrits.

Son coup de maître : en 2003, il s’empare pour 410 000 euros du brouillon sur lequel Einstein a griffonné sa théorie de la relativité générale. « J’ai cru m’évanouir quand le marteau est tombé » se souvient-il.

Sa prochaine cible : Quelque chose de Jeanne d’Arc.

Où trouve-t-il l’argent : Il a découpé sa collection en lots, que se partagent des particuliers. Par exemple, un informaticien rennais a investi 10 000 euros dans un lot contenant l’ordre de cessez-le-feu du général Eisenhower écrit en 1945. Avec à la clé un joli taux d’intérêt : un rendement de 8 % !

Ils sont plus de 18 000 à  avoir rejoint la société Aristophil, créée par Gérard Lhéritier pour gérer ce système.

L’ENIGME JEAN-JACQUES GOLDMAN

Depuis toujours, Jean-Jacques Goldman préfère ses engagements aux déclarations médiatisées, la bicyclette aux cabriolets et les Enfoirés aux mondanités. C’est surement pour ça qu’il reste la personnalité préférée des Français.

Pourtant, Jean-Jacques a quitté la scène et les paillettes il y a 10 ans. Il vit à Marseille et s’est trouvé un nouveau boulot : Père au foyer ! Chaque matin, il accompagne ses filles à l’école.  En fin d’année, il anime l’atelier « chamboule-tout » de la fête de l’école.

A ses côtés, il y a sa femme de 34 ans, Nathalie, professeur dans un collège de Marseille. Ils se sont rencontrés en 1995, après un concert où elle n’avait pas hésité à venir à la porte de sa loge…

A 62 ans, Goldman a laissé tomber le tennis et la moto mais court 30 mn tous les jours. (Au concert, il paie sa place et se mêle au public dans la fosse, qui ne le reconnait pas toujours.)

La journée, il reste chez lui et écrit pour les autres. Parfois il remonte sur scène notamment pour donner un coup de pouce à des vignerons de sa région.

On peut se le permettre quand on reste le 3^ème plus gros vendeur de disques en France avec 28 millions d’albums et de singles écoulés, derrière Johnny et Sardou… Mais devant Jackson et les Beatles

Avec 70 diffusions quotidiennes de ses chansons, la Sacem lui verserait en moyenne, plus de 2 millions d’euros par an.

Mais pour Jean-Jacques, l’équilibre prime sur l’extravagance. Un principe transmis par son père qui répétait : « Ça sert à quoi d’être riche ? On ne va pas manger des steaks en or. »

CHRONIQUE CINEMA

THOR : LE MONDE DES TENEBRES de Alan Taylor avec Nathalie Portman, Chris Hemsworth et Tom Hiddleston

Thor, le puissant superhéros au marteau magique des Avengers doit défendre les Neuf Royaumes menacés de destruction. Pour y arriver, il est contraint de s’allier avec son demi-frère rival Loki, emprisonné pour traîtrise.

Natalie Portman qui joue Jane Foster, sa fiancée venue de la Terre, va l’aider à retrouver la matière tueuse détenue par ses ennemis.

La 3D, en revanche, n’est pas des plus convaincantes.

Le JDD et les Fiches du cinéma ont donné 3 étoiles.

BLOOD TIES de Guillaume Canet avec Clive Owen, Marion Cotillard, Billy Crudup, Mila Kunis…

Trois ans après les 5 millions d’entrées des « Petits Mouchoirs », Guillaume Canet est évidemment attendu au tournant.

Au départ de « Blood Ties », il y a « les Liens du sang », un polar français où Canet et Cluzet jouaient deux frères que tout opposait. Dans cette adaptation version US, l’histoire débute dans les années 70. Chris, joué par Clive Owen, est un truand qui vient de sortir de prison et qui retrouve son frère policier.

Mais très vite Chris replonge dans sa vie criminelle. Le film explore les relations entre deux frères que tout sépare.

Bonnes critiques dans le Parisien. 5 étoiles pour Le JDD, 4 étoiles pour Elle, Studio Cine Live, 3 étoiles pour Première

EGALEMENT DANS LES SALLES :

Fonzy d’Isabelle Doval avec José Garcia

L’EX DE STEVE JOBS BALANCE

Tyrannique, illuminé, manipulateur et mégalo, voici comment Chrisann Brennan résume son ex-petit ami, Steve Jobs.

Dans son bouquin (The Bite in The Apple : A Memoir of My Life with Steve Jobs), elle livre un récit acerbe de ses 5 années aux côtés du cofondateur d’Apple.

Lorsqu’ils se rencontrent en 1972, Steve Jobs a 17 ans. Le futur millionnaire a alors deux obsessions : les années 40 (il pense être la réincarnation d’un pilote de la Seconde Guerre mondiale) et Bob Dylan (il réécrit ses chansons, la nuit, sur sa machine à écrire. Comme toi Christophe avec les chansons d’Indochine…)

Etudiant fauché, il n’hésitait pas à mettre le costume du lapin blanc d’Alice au pays des merveilles dans un centre commercial pour se faire un peu d’argent.

- La métamorphose s’opère lorsqu’ils emménagent ensemble. Le couple fait chambre à part, à la demande de Jobs. Un mois plus tard, en réalisant qu’il n’a pas choisi la meilleure pièce, il jette Chrisann littéralement hors de sa chambre, et se pose dorénavant en « gourou » plus qu’en boyfriend : « Steve a essayé de m’initier aux cris primaux en hurlant : maman, papa ! alors qu’on était sous LSD. »

Elle réalise ensuite que son fiancé « apprend à devenir plus puissant en rabaissant les autres.» Il se moque ouvertement de ses collaborateurs, traite les serveurs d’abrutis et lui reproche d’avoir des rides !

Lorsqu’elle tombe enceinte, en 1977, la nouvelle bouscule les plans du génie en passe de devenir célèbre. « Il avait l’impression que je luis volais ses gènes. » Steve Jobs la quitte, jurant qu’il est stérile et ne peut donc pas être le père. Il la reconnaîtra deux ans plus tard, accordant grand seigneur, 500 $ de pension alimentaire à son ex…

LA SOLIDARITE CENTIME PAR CENTIME

Depuis le début de la crise, une société d’économie solidaire qui s'appelle MicroDon, grappille centime par centime, des dons qu’elle reverse ensuite à des associations caritatives.

Cette société lance deux nouvelles initiatives pour recueillir toujours plus de petites sommes, sans vider le porte-monnaie des donateurs.

Alors il y a l’arrondi sur relevés bancaires : Si vous vous inscrivez vous pouvez reverser chaque mois les centimes de votre solde. Par exemple, s’il reste 250 € et 45 centimes sur votre compte, 45 centimes seront prélevés. Premier partenaire de ce nouveau service, la BNP Paribas, qui mettra en place le système d’ici la fin de l’année.

L’arrondi en ligne : Fin novembre, les adeptes d’Alloresto.fr (service de livraison) auront la possibilité d’arrondir leurs commandes à l’euro supérieur. Au moment payé, une fenêtre s’ouvrira et vous laissera le choix de faire ou pas l’appoint. Les dons seront reversés à Action contre la faim.

L’arrondi sur le salaire : En place depuis 2 ans, ce dispositif permet d’offrir une partie de son salaire à l’association de son choix. L’employeur ensuite  s’engage, lui, à doubler ce don. Si vous donnez 3€ sur votre fiche de paie, l’entreprise, elle, ajoute 6 €. En Angleterre, ça existe depuis 25 ans déjà.

En France, une dizaine d’entreprise sont déjà partenaires, dont la Française des jeux. 50 000 € devraient être récoltés cette année grâce à ça.

L’arrondi à la caisse : Depuis septembre, vous avez la possibilité d’arrondir à l’euro supérieur le montant de vos achats au supermarché. Pour un panier de 15 € 57, on peut payer 16 €. Les centimes donnés seront reversés à l’association partenaire de l’enseigne.

 Grâce à ça, MicroDon parie sur 300 000 € de dons en 2014 !

NATURE – FAITES POUSSER UNE FERME

Bonne nouvelle : on mange de plus en plus bio ! Mais paradoxe, on importe 1/3 des produits bio consommés en France. Beaucoup moins bio pour la planète du coup…

Quand en plus on sait que 200 fermes disparaissent chaque semaine et que 1 300 hectares sont recouverts de béton et de bitume, il est temps de réagir !

Pire. Quand un agriculteur veut acheter des terres, c’est quasi mission impossible pour trouver les fonds nécessaires.

C’est donc là qu’intervient l’association « la Foncière de Terre de liens ».

Le principe : On devient actionnaire d’une terre comme on investirait dans l’immobilier. Et un agriculteur se charge de l’exploiter de façon solidaire et responsable.

Une fois le projet trouvé, l’association investit l’argent que nous lui confions pour acheter des terres qu’elle loue à un prix raisonnable à des agriculteurs bio.

Ces terres ne seront ensuite plus jamais à vendre. Un bon moyen de protéger la terre avec un « t » minuscule »

Alors, comment ça marche ? : Pour devenir actionnaire, il faut débourser 102€ par action + 5  de frais de dossier. On peut soit choisir un projet qui nous tient à cœur, soit laisser faire la Foncière.

En 6 ans, 2 000 ha, 125 bâtiments agricoles et 34 maisons d’habitation pour les fermiers ont été achetées.

Qu’est-ce qu’on y gagne ? : Ce n’est pas un don, mais il ne faut pas non plus espérer s’enrichir. En 6 ans, l’action a gagné 2%. Mais c’est une bonne action.

PETITS MENSONGES ENTRE AMIS

Tout le monde ment. C’est un fait. En moyenne deux fois par jour. Le plus souvent, c’est pour arrondir les angles. Evidemment, avec les nouvelles technologies, c’est encore plus simple de mitonner  par texto, au téléphone ou par mail. Bien plus qu’en face to face.

Jeff Hancock, professeur en com’ et expert en mensonges 2.0 a découvert qu’un SMS sur 10 contient un bobard.

Il y a le fameux : « Mon boss vient de me donner un énorme dossier à finir, je ne pourrai pas venir ce soir », à traduire par : « Je ne viens pas, parce que ça me saoule ».

 Ou le « Désolé, j’ai raté ton appel » qui veut dire « Je ne faisais rien mais j’ai eu la flemme de répondre. »

Pour les psychologues, ce sont des mensonges sans gravité, avec une prise de risque dérisoire. Le but est toujours le même : maintenir une certaine paix sociale.  

Il y a aussi des mensonges en ligne : Il y a ceux, qui pour se rendre intéressant, postent comme statut Facebook : « Wahou ! Super soirée », alors qu’ils sont déjà au lit avec une bonne série.

Sur les sites de rencontres, il y a tellement de menteurs que c’est devenu la norme. Une étude montre que les membres annoncent en moyenne 2 kilos de moins(en poids)  et 2 cm et demi de plus (en taille) que la réalité, mais surtout les internautes se rajeunissent de quelques années. Bizarrement, on trouve énormément de femmes de 29 ans !

Comment détecter les menteurs ? Jeff Hancock a prouvé que sur les sites de rencontres, ce sont ceux qui donnent le moins de détails sur eux qui sont les plus gros menteurs. Et par SMS, les menteurs mettent 10 % de temps en plus à répondre qu’à l’oral… Juste le délai nécessaire pour inventer un bon gros mensonge.

LES COURS GRATUITS POUR TOUS ARRIVENT SUR INTERNET

Les salles de classe ou les amphis n’ont plus de frontières ! Les leçons arrivent dorénavant à domicile.

Les MOOC pour Massive Open Online Course ou en français CLOM pour Cours en ligne ouverts et massifs, se développent enfin chez nous, en version française et surtout gratuitement !

Pour un chercheur spécialiste des cours en ligne, « Les MOOC apportent ce que n’apportent pas certains cours magistraux. Contrairement au cours en amphi, ils offrent un contenu accessible en permanence, où l’on peut s’évaluer ou entrer en connexion avec le reste du monde… »

Après bien sûr, pour que ça fonctionne, il faut qu’il y ait une équipe derrière pour ne pas laisser l’étudiant seul avec ses questions. Aucun Mooc ne remplacera totalement l’enseignement classique.

En fait le Mooc inverse complètement le rôle de l’enseignant. C’est le principe de la classe inversée : on apprend le cours à la maison, à son rythme devant son écran, et on fait des exercices avec le prof. La classe devient alors un lieu d’échange.

Depuis hier donc, les étudiants, ceux qui veulent suivre une formation, ou simplement des curieux, peuvent s’inscrire sur Internet pour assister aux premiers cours filmés à l’université.

Déjà depuis la rentrée, et on en avait parlé sur RTL 2, les écoliers et les collégiens peuvent, eux, suivre presque 300 leçons de maths de la Khan Academy désormais disponible en français. Ces cours, postés sur la Toile par l’Américain Salman Khan, ne rassemblent pas moins de 8 millions d’utilisateurs dans le monde.

D’ici la fin de l’année, des cours pours lycéens devraient aussi être mis en ligne.

TENDANCE – NON MAIS HALLO…WEEN

Plus les années passent et plus cette fête américaine fait des émules chez nous. Elle est de plus en plus tendance, mais avant de se déguiser en mort-vivant, vampires ou momie, on va d’abord fait un petit point sur la plus macabre des fêtes populaires :

En France, Halloween est la 3^ème fête la plus populaire de l’année, après Noël et le Jour de l’An.

Alors, les origines d’Halloween : L’Irlande est généralement considérée comme le lieu de naissance de la fête d’Halloween.

La coutume de s’habiller comme des démons et des fantômes vient de l’ancienne tradition celtique. Les villageois espéraient échapper à l’attention des esprits supposés errer dans les rues.

Fêter Halloween remonte à près de 4000 ans avant l’ère chrétienne. Cette fête est donc célébrée depuis plus de 6000 ans.

Ça mérite quelques petites infos sous forme de quizz, en 3 questions :

Sais-tu combien rapporte le business d’Halloween ? : Une étude américaine a estimé que les dépenses consacrées à Halloween (costumes, décorations, cartes, friandises…) s’élèveraient à 5,8 milliards de dollars !

En quoi était fait le premier Jack O’ Lantern (le nom donné aux citrouilles posées devant les maisons) ?  En navet !

Selon la tradition, que voit une personne qui porte ses vêtements à l’envers puis marche à reculons à Halloween ? : Une sorcière, à minuit.

Et puisque l’on parle déguisement, connais-tu LA tendance pour les hommes, les femmes et les enfants ? Ce sont les zombies ! La folie est telle que depuis 2 ans, des zombies walk sont organisées un peu partout en France. Et des morts-vivants, on en retrouve aussi au cinéma. 324, c’est le nombre de films de zombies référencés sur Wikipedia.

Halloween, on en reparlera bien sûr aussi le Jour J, c’est-à-dire jeudi.