Le soleil nous rendrait plus sympathique : D’après un chercheur, les rayons
du soleil nous motiverait à aider les autres et favoriseraient les relations
sociales. Par exemple, le chercheur a remarqué que nous donnions plus
aux mendiants en été qu’en hiver, et que nous acceptions plus souvent
d’embarquer des autostoppeurs lorsque le ciel est dégagé…
Pour illustrer son propos, il s’appuie sur une expérience dans laquelle il abordait des personnes, dans la rue, et leur demandait de répondre à 80 questions pour une enquête. Son but : observer le nombre de questions auxquelles les participants acceptaient de répondre et étudier un éventuel lien avec la météo. Résultat : plus le soleil brille, plus les sujets répondent aux questions, quelle que soit la température. En d’autres termes, l’ensoleillement, et non la température, pourrait avoir un impact sur nos comportements et nous rendre plus coopératifs !
Dans son papier, le chercheur indique aussi que lorsqu’il fait beau et que l’on fait un sourire aux passants, ils nous souriraient en retour plus souvent. Mais attention pour que ça marche, il faut être conscient de la présence du soleil : si les sourires ont lieu dans un hall, le taux de retour de sourires chute.
Le soleil pousserait à la générosité… et à la dépense : Cette fois, l’expérience se déroule dans un hôtel aux fenêtres opaques, avec des clients qui prennent leur petit déjeuner dans leur chambre, sans savoir le temps qu’il fait. Eh bien, preuve à l’appui, quand le serveur qui apporte à manger mentionne un temps ensoleillé, son pourboire atteint 24 % de la note contre 19 % s’il parle de mauvais temps.
Et si la météo impactait notre sérieux ? Uri Simmonsohn a analysé les recommandations faites par des évaluateurs à propos des candidatures d’étudiants postulant dans une université, et les a rapproché à des données météorologiques. Le constat : Lorsque le soleil brille, les évaluateurs centrent leurs recommandations sur des données non académiques (sport, hobbies), tandis que lorsque le ciel est gris, ils prennent plutôt en compte des données académiques (notes, mentions).