Quand on multiplie les
oublis, on finit inévitablement par s’inquiéter, alors que la plupart du temps,
il
n’y a vraiment pas de quoi. Un neuropsychologue nous éclaire.
JE NE ME SOUVIENS PAS DU NOM D’UNE PERSONNE CONNUE : Pour se rappeler un mot, la mémoire va rechercher des réseaux d’associations. Si j’oublie un mot simple comme « raclette », je peux par exemple penser au Grand Morning. Lorsqu’il s’agit d’un nom propre ou d’un mot compliqué, il n’existe parfois qu’un seul chemin pour le retrouver. Ce n’est pas vraiment un problème de mémoire, mais de recherche de souvenir. D’autant plus que si on a bu un coup ou que l’on est fatigué, c’est encore plus difficile de retrouver ce que l’on cherche.
JE NE SAIS JAMAIS OU J’AI POSE MES CLES : Si le geste est automatisé, vous n’aurez pas de mal à les retrouver. Mais, si c’est un endroit inhabituel, il faudra un minimum d’attention pour le mémoriser. La mémoire fonction en 3 phases : l’encodage, qui consiste à lier les informations entre elles pour les emmagasiner. Le stockage et la récupération. Dans cet exemple des clés, c’est la phase d’encodage qui a été perturbée, parce que vous pensiez à autre choses. L’information n’est pas perdue, elle n’a simplement jamais été enregistrée.
JE NE ME RAPPELLE PAS LES ELEMENTS IMPORTANTS D’UN EVENEMENT : Par exemple, une personne raconte une anecdote et vous réalisez que vous n’avez pas les mêmes souvenirs que les autres, que vous avez oublié certains détails.
Lorsque vous mémorisez un événement très récent, il s’inscrit dans votre mémoire « épisodique ». Plus tard, votre cerveau opère un tri pour stocker ce qui l’intéresse à plus long terme. Il élimine certains éléments inutiles et en conserve d’autres. Pour résumer, vous vous souvenez de ce qui vous a marqué, consciemment ou non.
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