En
ce moment même les ingénieurs fignolent les derniers détails du Galaxy S4. Ce
nouveau téléphone n’est pas juste l’énième modèle du géant coréen, il doit
assoir la victoire de Samsung dans la bataille des smartphones qui l’oppose à
Apple.
Mais quand Apple se limite à son siège, Cuppertino, pour l’offensive de Samsung, c’est tout un pays qui s’est mis sur le pied de guerre.
A commencer par les PME locales chez lesquelles il se fournit à bas prix pour produire moins cher. Il faut dire qu’avec 20 % du PNB national, le groupe est un Etat dans l’Etat.
La Corée du Sud impose à travers Samsung un rythme de travail peut être excessif mais on ne peut plus efficace. Les Coréens forment le peuple le plus travailleur au monde avec 2 100 heures par an contre 1 500 en France, 1 goutte d’eau pour toi qui abat 3000h par semaine.
Les salariés sont au bureau de 8h30 à 21h30 et travaillent plusieurs samedis par mois, voire tous pour les managers. Des cadences qui permettent à ces mêmes cadres d’exiger l’impossible de leurs salariés.
L’exécution des ordres chez Samsung va très vite d’autant qu’ils ne sont jamais discuté. C’est un autre fondement de la culture locale. Les syndicats ? Samsung n’en tolère aucun, sauf celui, fantôme, que l’entreprise a créé.
Mais tout n’est pas noir pour les employés de Samsung. A l’arrivée, les ingénieurs de Samsung sont parmi les mieux payés du monde (entre 6000 et 20 000 €). Le salaire moyen est de 4 600 € + les primes. Mais après 40 ans, tchaô ! Ceux qui n’ont pas pris de galon sont gentiment poussés vers la retraite avec 1 chèque.
Et on vient d’apprendre que parmi les 10 téléphones Android les plus utilisés en France, 8 sont issus des usines du Sud-Coréen.
La plus haute marche du podium étant occupée par le Galaxy S3.
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