Cédée récemment pour 60 millions d'euros, l'île
seychelloise d'Arros, ancienne propriété de Liliane Bettencourt, est loin
d'être représentative du marché mondial des îles privées, bien plus abordable
qu'il n'y paraît.
Le site Private Islands Online, l'une des plus grandes
agences spécialisées dans la vente d'îles privées revendique un catalogue de
550 îles dans le monde entier et une 20aine de transactions par an.
1er prix, une petite île de 3.000 m2, au
milieu d'un lac panaméen, pour 25 000 euros. Vous pouvez aussi louer une
île dans les Caraïbes ou en Croatie pour moins de 500 € / nuit.
Le PDG de la société raconte : "Nous
avons tout type de clients, des actrices, des princesses, mais aussi des gens
+normaux+. Nous avons récemment vendu une île à un instituteur pour 250.000
dollars (203.000 euros), une île dans l'Ontario avec une petite maison".
Selon lui, une île "de qualité" doit remplir
trois critères: un climat chaud, un environnement politique stable et la possibilité
d'acheter réellement le terrain et pas simplement un droit d'utilisation.
"Les Bahamas, Belize ou Panama sont des endroits parfaits",
estime-t-il.
Pour lui, l'Amérique du Nord ou l'Europe offrent une
"situation politique et sanitaire" beaucoup plus stable.
Les îles grecques, souvent bien équipées et au climat
idéal, sont particulièrement recherchées.
Cette année, un client français pourrait cependant
craquer pour la propriété d'un aristocrate grec, une île de 6 hectares, sur
laquelle les Beatles eux-mêmes se seraient jadis cassé les dents. Prix de
départ : 18 millions d'euros, négociable.
Les tarifs pratiqués sur le marché français,
essentiellement concentré sur la Bretagne, sont bien moins élevés.
Dans le Morbihan, une île de 1 à 5 hectares se négocie
entre 1,5 et 3,5 millions d'euros. "Une quinzaine" sont
totalement privées, ce qui restreint le marché à "une transaction tous
les deux ou trois ans".
www.privateislandsonline.com