En 1964, l’un des plus grands auteurs de science-fiction
de tous les temps, Isaac Asimov se lançait dans un petit jeu : imaginer le
monde de 2014. Eh bien, 49 ans plus tard, son pronostic, republié par le New
York Times, est tellement proche de la réalité que c’en est presque effrayant.
D’un point de vue démographique, après avoir constaté que le taux de natalité doublait tous les 40 ans, Asimov prédisait ceci :
« En 2014, il sera fort probable que la population mondiale atteigne les 6 milliards 500 millions. » Aujourd’hui, nous sommes 7,2 milliards d’individus, soit un tout petit plus que ses prévisions.
A ses yeux, le monde n’aurait donc que deux solutions : « Augmenter le nombre de morts, ou réduire le taux de natalité. Sans aucun doute, le monde de 2014 se sera entendu pour valider cette seconde méthode », lançait-il, optimiste.
Côté cuisine, l’auteur avait vu juste : « En 2014, des repas entiers, semi-préparés, pourront être stocké au frigo et prêts à être consommés. Les équipements de cuisine pourront préparer des repas automatiques, chauffer l’eau et en faire du café. »
Pour ce qui est de la technologie, les prévisions sont tout aussi bonnes : « Des satellites en orbite rendront possible les appels directs partout sur la planète. » Un Touareg peut effectivement aujourd’hui téléphoner en plein désert. Il ajoutait aussi que nous pourrons « à la fois voir et entendre la personne à qui nous téléphonons. Les écrans serviront non seulement à communiquer, mais aussi à consulter des documents, lire des livres ou regarder des photos. »
Facetime, Skype, Facebook, Twitter et j’en passe… les discussions instantanées face à face sont devenus courantes. Tandis que les smartphones, et tablettes permettent de prendre et consulter des photos, des docs ou lire des livres numériques.