Joël Sternheimer, diplômé de
l’université de Standford, a cherché à formuler autrement le vieux dicton :
« La musique adoucit les mœurs. »
Ce n’est évidemment pas une découverte : la musique joue sur l’humeur des humains et celle de certains animaux, mais aussi, et ça c’est nouveau, sur celles des plantes, et en particulier des vignes.
Le chercheur s’est aperçu que les protéines avaient des fréquences qui se synchronisaient sur une gamme musicale. A chacune correspond une onde parfois inaudible par l’homme.
Mais après beaucoup de recherches et de travail, le savant a réussi à rendre ces ondes audibles. Et en le faisant, il s’est aperçu qu’il ressentait des effets sur son propre corps, et a donc voulu le tester sur les végétaux.
Et incroyable, il serait possible de stimuler la résistance naturelle de la plante à différentes maladies.
Résultat : un virus de la courgette a été combattu grâce à cette méthode. Mais la diffusion par haut-parleurs de ces sons semble particulièrement efficace dans la lutte contre un champignon redoutable pour la vigne : l’esca.
Au Château Pierre-Bise, la méthode a été testée. Résultat : La première année, beaucoup moins de champignons et donc une véritable alternative aux pesticides ou aux OGM.
Pour l’anecdote, la musique d’O Sole Mio a été composée par Eduardo Di Capua devant un champ de tournesol, et on a trouvé dans la musique une correspondance à la protéine ATP6, qui figure dans le tournesol.
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