Qui dit « je t’aime » en 1er, l’homme ou la femme ? Les plus beaux sont-ils les plus heureux ? Pourquoi se forcer à sourire au travail fait-il souffrir ? Les études scientifiques sur tout et n’importe quoi, on en a jusqu’à là ! En même temps, on ne peut pas s’en passer. Déjà, parce que -faut l’avouer- que ça alimente pas mal l’émission (c’est important l’auto critique je trouve Christophe)… Et aussi parce qu’en fait nous les médias, les chercheurs, et vous qui nous écoutez, tout le monde y trouve son intérêt.
D’abord, pour les scientifiques, c’est de la visibilité ! Tu sais, comme cette étude de l’Université du Texas pour une marque de biscuit qui dit qu’on doit le tremper 3 secondes dans le thé –pas plus !- pour qu’il garde sa consistance. On peut vivre sans, mais ça parle à tout le monde… La preuve, vous êtes déjà en train de faire le test dans votre bol.
Pour les médias –ou les animateurs de morning, hein, Christophe !- ce sont surtout des infos-divertissement, comme quand tu nous expliques Christophe que le très sérieux Journal Of Personnality and Social Psychology nous recommande deporter du rouge pour faire craquer les filles. On joue sur l'émotion ou l'insolite, et ça fait rire, ça détend.
Et puis ces études sonnent comme des promesses pour mieux vivre. Même si pour être bonne santé, et en mixant toutes les études, on doit (entre autres) être barbu, cuire sa viande à la bière au barbecue, ne pas se serrer la main, manger des frites à heures régulières et aller sur Twitter. On sait que c’est impossible.
Mais c'est de la psychologie positive, un courant né dans les années 90 aux Etats-Unis. En gros, ça fait du bien ces études à la c…
Source: Slate.fr