Les salariés auraient-ils
besoin que leurs doudous les accompagnent au travail ? Oui, à en croire
une étude publiée en décembre dernier, puisque 57 % des Français auraient des
objets personnels sur leur bureau.
« Ce n’est pas un signe de puérilité, nous dit un professionnel, mais plutôt un acte de rassurance, de bien-être et donc, par ricochet, de meilleure productivité. »
Cette étude, qui est basée sur les réponses de 22 000 cadres et dirigeants de 80 pays, établit le top 5 des objets fétiches les plus appréciés. Arrivent en tête les œuvres d’art (tableaux, sculptures ou lithographies), citées par 15 % des sondés comme « indispensables » puisque « source d’inspiration et moyen de s’évader du quotidien ».
Viennent ensuite les photos de famille, les cartes de visite qui attestent l’air de rien de l’importance de son réseau amical et professionnel, les dessins des enfants et le dictionnaire.
En fin de course, on retrouve les porte-bonheur, les objets religieux et les diplômes universitaires. « Humaniser et personnaliser son espace de travail est devenu capital, explique une consultante. D’autant que l’on passe tous à peu près plus d’un tiers de notre vie au bureau, et de plus en plus en open spaces… »
Ces petits objets, en plus de recréer une atmosphère réconfortante, montre également à nos collaborateurs que l’on a une vie en dehors du bureau. « Ces bibelots paraissent anodins, ajoute une consultante en communication. Mais ils ajoutent de l’humain dans les relations professionnelles : ils permettent d’échanger et de briser la glace. »
Au niveau légal, rien n’empêche les salariés de personnaliser leur bureau. « Sauf si les objets personnels entravent les règles d’hygiène et de sécurité ou qu’ils perturbent. »
Et bonne nouvelle pour toi Christophe. Le Code du travail ne prévoit pas d’interdiction absolue pour l’introduction d’alcool au travail puisqu’il tolère « le vin, la bière, le cidre et le poiré ».
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