Le Grand Morning sur RTL2

SECRET STORIES

Andy Warhol avait vu juste quand il lança en 1968 son fameux quart d’heure de célébrité. Mais aujourd’hui, la prophétie est inversée : Dans le futur, tout le monde aura droit à son quart d’heure d’anonymat !

Finie l’outrance des années bling. La discrétion s’affirme comme le nouveau chic. A Manhattan, l’anonymat est même devenu un business : quand un « rich & famous » veut s’acheter un loft, il fait désormais appel à un agent qui s’arrangera pour faire disparaitre son identité sous un tas de noms écrans, et vont même jusqu’à visiter les lieux en pleine nuit, et parler un langage codé… Tout est désormais bon pour rester anonyme…

Jennifer Aniston aurait même déclaré l’année dernière son nouvel appartement au nom de son corgi-terrier… Être invisible devient le seul luxe qui vaille.

Un journaliste témoigne : « Il devient difficile de convaincre les gens qu’on dit important, d’ouvrir leur porte. L’époque n’est pas  l’étalage des richesses et les enquêteurs du fisc sont de bons lecteurs de la presse déco. Je connais une attachée de presse qui a reçu leur appel quelques jours après la parution des photos de sa maison de vacances. »

LE TOP DES FAMOUS ANONYMES

Howard Hughes : Producteur, industriel, aviateur et homme le plus riche du monde : à sa mort en 1976, et pendant ses 30 dernières années, même ses plus proches collaborateurs ne l’avaient jamais rencontré.

Greta Garbo : Fuyant les mondanités et les interviews, elle se retranche dans la solitude dès 36 ans, pour une cinquantaine d’années encore.

Terrence Malick : Le réalisateur et producteur américain, Palme d’or à Cannes en 2011 avec « The Tree of Life », n’apparaît jamais en public. La dernière photo connue de lui date de 30 ans.

SOURCE : MADAME FIGARO

LES BOUTIQUES DEVIENNENT 3.0

Aux Etats-Unis, presque la moitié des consommateurs en ligne se rendent dans les magasins pour comparer les produits avant de les acheter sur Internet… Des boutiques qui sont donc de plus en plus réduit à de simples showrooms.

Et cette menace est loin d’être prise à la légère par les détaillants. Best Buy (sorte de Fnac américaine) a remplacé les codes-barres de ses produits par des codes-barres personnalisés pour éviter que les produits puissent être scannés et comparés en ligne.

Les enseignes américaines de la grande distribution contre-attaquent aussi, avec en tête les géants Macy’s et Walmart. Un seul mot clé : immédiateté. Le client peut désormais payer son produit n’importe où dans le magasin grâce aux vendeurs équipés de tablettes, et peut aussi passer prendre en magasin le produit acheté le jour même en ligne.

Certains vont plus loin, en faisant du magasin un espace digitalisé. Burberry vient d’ouvrir un magasin à Chicago ou les miroirs deviennent écrans et diffusent des vidéos sur l’origine du produit lorsque vous vous approchez avec une pièce de la collection étiquetée d’une puce électronique.

Dans un futur proche, les puces électroniques insérées non seulement dans les téléphones mais aussi dans la plupart des produits permettront aux vendeurs de savoir instantanément ce qu’il y a dans votre panier mais aussi ce que vous avez l’intention d’acheter, avant même que vous ne l’exprimiez. D’ici 3 à 5 ans, Intel mettra sur le marché un miroir magique qui permettra au consommateur d’essayer virtuellement les vêtements de son choix en se plaçant simplement devant l’écran, sans faire de détour par la cabine d’essayage.

SOURCE : Influencia.net

CHRONIQUE CINEMA

THE MASTER de Paul Thomas Anderson avec Joaquin Phoenix et Philip Seymour Hoffman

Le réalisateur dissèque la relation de pouvoir entre le maître autoproclamé d’un mouvement sectaire baptisé La Cause et son nouvel adepte, un vétéran de guerre alccolique et ingérable.

Et si Anderson jure qu’il ne fait pas référence à la scientologie, les fidèles de Ron Hubbard, Tom Cruise y compris, n’ont pas du tout apprécié la ressemblance « fortuite » entre leur église et celle du film.

Sur l’écran, d’un côté Joaquin Phoenix investi à 150 % dans son rôle, de l’autre Seymour Hoffman plus subtil que jamais. A l’arrivée : des oscars à coup sûr !

Marianne et Première donnent 5 étoiles, les Cahiers du Cinéma, Studio Cine Live et Télé 7 Jours 4 

UN PRINCE (PRESQUE) CHARMANT de Philippe Lellouche avec Vincent Perez, Vahina Giocante et Jacques Weber

Après « Nos plus belles vacances », Philippe Lellouche enchaîne avec cette comédie, une sorte de road-movie romantique, dont Luc Besson est à la fois scénariste et producteur.

L’histoire : Jean-Marc (Vincent Pérez), quadra parisien carriériste, ne cherche qu’à satisfaire ses intérêts personnels négligeant même le mariage de sa fille dans le Midi. Il va croiser alors le chemin d’une belle jeune femme idéaliste (Vahina Giocante) qui va changer sa vision de la vie…

4 étoiles pour Le Parisien

EGALEMENT DANS LES SALLES :

UNE HISTOIRE D’AMOUR d’Hélène Fillières avec Benoît Poelvoorde, Laetitia Casta et Richard Bohringer

LES JEUX DES NUAGES ET DE LA PLUIE de Benjamin de Lajarte avec Audrey Dana et Alain Chamfort

BOWIE CONTRE ATTAQUE

Hier, sans prévenir, pour son 66^ème anniversaire, à 5h du matin, David Bowie a posté une chanson inédite et un clip, les premiers après 10 ans d’un silence que la plupart des fans pensaient définitif.

Where Are We Now ?, le single, annonce un nouvel album, son 24^ème, The Next Day,  pour le 11 Mars.

Dans le clip, le chanteur ne bouge quasiment plus, il remue les lèvres, la tension artérielle est très basse, nous dit Libé. Le décor est fait d’images d’archives en noir et gris ressuscitant le Berlin qu’il a bien connu, celui d’avant la chute du Mur.

Ce titre ne laisse rien présager du style et du ton de l’album, qui comportera 14 titres dans sa version standard et 17 dans la collector. Le tout produit par Tony Visconti, son producteur fétiche avec qu’il a signé certains de ses plus grands disques comme « The Man Who Sold the World »

Son dernier disque, Reality, date de 2003. La tournée qui l’accompagnait s’est terminée par une crise cardiaque. La suite du bulletin de santé laissait craindre le pire… Mais le chanteur est apparu sur scène  en 2007, au côté de David Gilmour.

Exception faite de quelques contributions sur un titre ou deux (Scarlett Johansson et Arcade Fire), il n’était plus question que de sage retraite avec zéro disque en vue… et pourtant …

A partir du 23 Mars, une expo rétrospective lui est consacré à Londres « David Bowie is ». Pour ce qui est d’une future tournée, Jérôme Soligny, un de ses biographes explique qu’ « Il y a toujours eu une attente autour de lui. Une longue tournée mondiale, je n’y crois pas. Plutôt des salles prestigieuses dans différents capitales. »

SOURCE : Liberation / Le Parisien

C’EST QUOI CES MOTS-LA

Tant qu’Hollywood se contentait de faire des suites ou des remakes de ses films, on s’y retrouvait encore. Mais depuis que le filon des franchises est sur-utilisé, en avant, en arrière ou en parallèle de l’histoire initiale, il a fallu baptiser toutes ces nouvelles pratiques… Un sport dans lequel la langue de Shakespeare excelle…

Petite mise à jour de notre vocabulaire télé :

SEQUEL : ce n’est rien d’autre finalement que la traduction anglaise de « suite ». Donc « L’Empire contre-attaque » est un sequel de « la Guerre des étoiles ».

PREQUEL : Très en vogue depuis ces 5 dernières années lorsque les studios se sont rendu compte qu’ils avaient épuisé le filon des suites. « The Hobbit » est le prequel du « Seigneur des Anneaux ».

REBOOT : « Réinitialiser » une saga, avec un casting et une direction artistique différents. Le reboot se différencie du remake dans sa vision à long terme. Cas d’école : les « Batman » de Christopher Nolan, réalistes et sombres comparés aux opus gothiques et cartoonesques de Tim Burton.

SPIN-OFF : Un « dérivé » mais qui garde le même univers en se focalisant sur un de ses personnages secondaires. « Le Chat Potté » est un spin-off de « Shrek », ou « Catwoman » celui de « Batman ». La télé française est une pro du spin-off via les sitcoms. Car, oui, « Hélène et les garçons » était déjà un spin-off de « Premiers Baisers », lequel était un spin-off des « Musclés ».

CROSSOVER : Deux personnages de sagas différentes se croisent, comme quand Iron-Man apparait dans « Hulk ».

SOURCE : Le Parisien

NATURE - DES MINES D’ENERGIES CACHEES DANS NOS VILLES

Nos villes regorgent d’énergie inexploités : la mairie de Paris appelle donc scientifiques, chercheurs et industriels à plancher jusqu’au 15 mars sur les « ressources cachées » de la capitale qui pourraient être valorisée.

Pour récupérer de la chaleur, la ville mise sur les data center (centres de traitement de données informatiques). Il suffit de récupérer la chaleur d’un data center installé au sous-sol d’un immeuble pour chauffer des logements et une crèche.

Pour créer de l’électricité, l’urbaniste Jacques Ferrier milite pour les toitures végétalisées équipées de mini-éolienne (productrices d’électricité). Si on végétalisait une bonne partie des toits de Paris et certaines zones en friche, on pourrait faire baisser la température annuelle de la ville de 2°C.

Mais d’autres grandes villes françaises n’ont pas attendu la capitale pour recycler l’énergie :

Levallois-Perret, dans les Hauts-de-Seine a été la 1^ère ville en France à chauffer sa piscine avec ses égouts. La ville de Bordeaux peut, elle, se vanter de disposer de la plus grosse installation d’Europe climatisée et chauffée grâce aux calories récupérées dans les canalisations par des pompes à chaleurs. Résultat : la facture énergétique a été réduite de 50 000 € par an.

Et on en a déjà parlé, Toulouse a expérimenté il y a 2 ans un trottoir producteur d’énergie couplé à un lampadaire. Mais 1^ère mondiale, la Ville rose va en plus installer des lampadaires à leds dotés de panneaux solaires tournants.

LES VENTES DE DISQUES TRICHENT AUX BACS

La reine des ventes de disques conserve sa couronne. Comme l’an dernier, Adele, avec 21, arrive en tête des albums les plus vendus en France en 2012 avec 1 millions 600 000  exemplaires, d’après les chiffres du Snep, le syndicat national des entreprises phonographiques.

Le 2^ème album de la chanteuse anglaise, avec plus de 25 millions de ventes dans le monde, est le phénomène musical du 21^ème siècle.  Elle triomphe sans donner de concerts et sans presque parler aux médias. Rester assise chez elle à écouter le tintement du tiroir-caisse est un choix de vie qui se respecte, nous dit Libération.

Juste après Adèle, arrive Céline Dion qui a vendu 568 000 albums. La médaille de bronze revient au groupe de rap Sexion d’Assaut. Le succès que personne n’a vu venir est en 4^ème position : un disque de reprises, Génération Goldman, qui a vendu presque 500 000 exemplaires.

Le chanteur, muet depuis 2001, revient donc dans l’actu grâce à My Major Company, le label présidé par son fils, Michael. Johnny Hallyday arrive 6^ème et a bien redressé la barre.

Mylène Farmer 7^ème, a vendu plus de 300 000 exemplaires de son album Monkey Me. Il n’en fallait pas plus pour que sa maison de disques, Universal octroie à la chanteuse, la semaine dernière, un disque de diamant, correspondant à 500 000 ventes. Où sont donc passées les 200 000 unités manquantes ? C’est tout le problème.

La Snep décerne désormais ces récompenses en se basant, non plus sur les ventes réelles, mais sur le nombre de mise en place en magasin ! Pareil avec Johnny qui a reçu lui aussi un disque de diamant pour un album vendu à 250 000 exemplaires…

Conclusion : pour la profession, qui aurait trouvé là subterfuge pour masquer l’inexorable effondrement des ventes, tout article mis en rayon est considéré vendu ! Un raisonnement à méditer dans les écoles de commerce…

SOURCE : Liberation

CE QUE VOUS NE SAVIEZ PAS SUR LES PRENOMS

Le prénom peut changer la vie : Des études ont clairement montré qu’un prénom à connotation positive comme Valérie (Valé « rit ») ou Félix (du latin « heureux ») porte littéralement chance à celui ou celle qui le porte selon un effet purement psychosomatique ! Ils ont aussi tendance à avoir une meilleure estime d’eux-mêmes et une vie plus heureuse.

Avoir un joli prénom… rend « joli » : « Comme tu as un joli prénom » et « comme tu es jolie », voilà l’association quasi inévitable démasquée par les chercheurs dans nos comportements inconscients. Il suffit, en effet, qu’un prénom comporte de jolies sonorités pour que celui-ci « rende jolie » la personne qui le porte !

Une étude a même démontré qu’une même photographie associée à des prénoms différents, est trouvée plus ou moins séduisante en fonction du prénom qui y est rattaché !

Camille aime la camomille… et de la même façon, un Denis aura aussi plus de chances de vouloir devenir dentiste, un René de déménager à Rennes et un Clovis de tomber sous le charme d’une Clotilde.

Pour les chercheurs, cette influence inconsciente du prénom sur les affinités et les choix de vie s’explique par ce qu’ils appellent « l’égotisme implicite », soit la propension à préférer, globalement, ce qui fait référence à soi, d’une façon ou d’une autre !

Et nos stars bien aimés adorent redoubler d’originalité pour trouver un prénom à leur progéniture. Comme Bruce Willis qui a appelé ses 3 filles Rumer Glen, Scout Larue et Tallulah Belle.

David Bowie a appelé son 1^er fils Zowie

Bono a pété un plomb pour le choix du prénom de son 3^ème enfant : Elijah Bob Patricius Guggi Q.

SOURCE : MAXI

TENDANCE - CHAT, CHIEN? CHEVAL, VACHE... ONT AUSSI LEURS AMIS SUR FACEBOOK

Chat, chien, cheval, vache et j’en passe, de plus en plus d’animaux possèdent 1 profil sur les réseaux sociaux, avec un cercle d'amis parfois plus grand que celui de leur maître!  Comme ton poisson rouge Christophe, qui a tout de même 42 amis de plus que toi sur Facebook… La loose…

Chez nous, près d'un foyer sur 2 possède un animal de compagnie, et les réseaux sociaux comme Yummypets, Mypety ou Zanibook cartonnent.    

80 000 rien que sur Yummypets, et plus de 300 nouveaux membres à poils, plumes ou écailles chaque jour.

Et je te laisse imaginer les photos du profil : Chiens habillés comme des enfants avec des chapeaux et des lunettes de soleil ou chats partageant sa gamelle avec une souris… Voici quelques-unes des profils pictures que l’on peut apercevoir.

Selon le créateur du site, "Les gens parlent à la place des animaux. Nous avons 80% de chats et chiens, à part égale. Les 20% restants sont des rongeurs et des chevaux". Il ajoute "qu'en milieu rural, les gens inscrivent veau, vache et cochon".

Mais il faut bien ça pour faire des rencontres. Comme Galahad, jeune chien berger blanc suisse, inscrit sur Pets-dating pour trouver "des partenaires de ballades pour s'amuser et éventuellement une fiancée pour faire de beaux bébés". On pourrait peut-être le présenter à notre chienne Pop-Rock, Duchesse…

CES ENSEINGNES JOUENT AVEC VOS SENS

Nos sens n’ont jamais été aussi sollicités. Depuis quelques années, boutiques et concepts stores jouent sur l’ouïe, l’odorat ou le toucher pour nous attirer. Cette stratégie porte un nom : le marketing sensoriel.

« Il s’agit d’une technique qui fait appel à nos 5 sens, explique un professeur de marketing à HEC. Ces sens sont directement connectés au cerveau. C’est presque du subliminal, c’est d’une efficacité redoutable. »

L’utilisation de cette technique répond au boom de la vente sur Internet, qui a éloigné les consommateurs des points de vente. « Si l’on veut faire revenir le client en boutique, il faut lui proposer autre chose que de simples produits, nous dise les professionnels. La boutique doit devenir plus qu’un simple espace de vente et doit être un endroit agréable, où l’on a envie de rester parce que l’on s’y sent bien. »

Car plus un client reste en boutique, plus il achète. « Un produit pris en main a 70 %  de chance d’être acheté. »

En France, le précurseur s’appelle Nature et Découvertes, qui a appliqué avant l’heure les procédés du marketing sensoriel. Résultat : le chiffre d’affaire de la société ne cesse d’augmenter depuis 2001.

Mais ce n’est évidemment pas un cas isolé. La boutique Abercrombie & Fitch utilise tous les codes du marketing sensoriel. Dans les magasins, on sent le parfum qui est immédiatement associé à la marque par notre cerveau. L’odeur est si forte que les autres magasins des Champs-Elysées ont porté plainte !

En revanche les marques de luxe n’utilisent pas encore ce marketing car dans ce domaine, les produits sont suffisamment forts.

Pourtant selon les experts en marketing qui cite en exemple certaines enseignes de boulangerie qui rajoutent des odeurs chimiques de pain chaud, « l’utilisation des 5 sens pour vendre un produit permettrait aux entreprises d’optimiser leur ventes de 15 % ». Un argument qui ne devrait pas laisser insensibles très longtemps les marques haut de gamme.

SOURCE : LE PARISIEN ECO