Quand ça va mal, on a tous tendance à faire chauffer la carte bleue. Ça détend, ça vide la tête. Et le porte-feuille si on n’est pas raisonnable. Le professeur Philip Hendrix en a même fait une thérapie en 1984 aux Etats-Unis. Selon lui, "la shopping thérapie" a des effets bénéfiques sur le stress et l'anxiété. Mais une étude récente tire la sonnette d’alarme ! A haute dose, on s’expose au "binge shopping", à l'oniomania ou carrément au déni de réalité.
On commence avec le Binge Shopping !
La version sans alcool du Binge Drinking ! Le principe : acheter un maximum de fringues en un minimum de temps. Ponctuellement, cette pratique n'est pas dangereuse ! Mais attention, selon une étude, les acheteurs compulsifs ont un comportement qui ressemble à celui des addicts aux jeux.
Effet secondaire numéro 2 : L'Oniomania
C'est le terme technique qui désigne l'achat compulsif considéré comme un trouble mental. D'abord vous avez envie d'une robe, et ça tourne vite à l'obsession. Cette mission "robe" vous prend tout votre temps libre. Et une fois qu'elle est dans votre armoire, vous en voulez une autre, puis une autre et encore une autre. Bref, la spirale infernale !
3ème effet secondaire : le déni de réalité
Dans ces cas très rares, les shoppeuses les plus incurables sont dans le déni (comme les alcooliques) : elles prétendent que ces escarpins Louboutin coutaient seulement 50 euros, ou encore qu'elles sont entrées chez Mango juste pour demander l'heure. Et tant que votre banquier ne vous met pas le nez dans vos dépenses, vous niez l'évidence.
Pour retrouver votre liberté, il faut revoir vos priorités, vous recentrer sur vous. Checkez vos comptes régulièrement, laissez la carte bleue et payez en espèces, et puis emmenez quelqu'un qui pourra vous résonner. A la fin, votre compte en banque qui vous dira merci.
Sources: Grazia, Auféminin.com
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