C'est simple internet héberge "la mignonitude" la plus gnangnan comme le trash le plus inconcevable!
C'est un outil qui par définition n'est ni cruel ni bienveillant. Tout dépend de ce que nous en faisons et des sites que nous suivons.
Dans la vraie vie, on a déjà tendance à aller vers des médias qui partagent notre point de vue (pour 46% d'entre nous), c'est encore plus vrai pour le web (72% d'entre nous)
Une étude récente montre que sur les réseaux sociaux nous évitons les sujets qui fâchent. Facebook ne propose pas de bouton "j'aime pas", nous n'y avons que des "amis" et les utilisateurs sont invités à signaler tout contenu inapproprié. Mais le revers de tout ça c'est qu'il est possible de "liker" des propos haineux, de ne pas accepter quelqu'un comme ami ou de supprimer un contact sans le prévenir.
Autre effet négatif, internet est aussi le lieu de lynchages collectifs et bashings. Une tendance qui existe déjà dans les médias traditionnels avec les Nicolas Bedos et Gaspard Proust aux vannes assassines. Et sur la toile, les "haters" prennent le relais. Leur dernière cible en date, c'est Mélanie Laurent, qui apparait comme une tarée narcissique à travers un montage vidéo.
Mais ne voyons pas le mal partout, la gentillesse est la matrice même d'internet. Des millions de personnes s'y retrouvent pour rompre leur solitude ou partager leur expérience, simplement par solidarité. Les femmes enceintes très actives, sur les forums se réconfortent, échangent des idées de prénoms… comme de vraies amies.
Avec l'effervescence des milliers de sites de don, de troc et d'entraide, Internet est le lieu de l'altruisme et de la gentillesse. Grâce à lui, nous pouvons offrir des objets que nous n'utilisons plus à un inconnu, l'héberger sur notre sofa ou lui faire visiter notre quartier
Si bien qu'après les X et Y, voici la "Génération G" pour "générosité" ou "gentil Net".
Source: Psychologies magazine
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