En Angleterre, le drunk e-shopping fait des ravages. C’est l’achat en ligne sous l’effet de l’alcool. Un client sur 5 passerait commande totalement ivre, tu imagines ?
Selon une enquête du comparateur de prix britannique Confused.com, plus de la moitié des commandes sur Amazon ou eBay en fin de soirée sont passées par des clients en état d’ivresse. Et ils dépenseraient en moyenne 200 euros et plus… sans trop savoir ce qu’ils achètent. Jusqu’au jour où le livreur sonne à la porte. Certains consommateurs découvrent des statues géantes en plâtre, du matériel de camping pour de purs citadins, des colis de trash food pour des végétariens… A croire que c’est l’inconscient qui parle après l’apéro.
Le phénomène est si populaire en Angleterre que des quotidiens publient régulièrement les témoignages d’e-shoppeurs de retour du pub. D’après Confused.com, 36% d’entre eux achètent des vêtements dont ils n’ont pas besoin (ou avec des erreurs de taille) et 20% réservent des vacances hors de prix en se trompant de date. Evidemment.
Et en France ? Aucune étude disponible pour le moment, mais après enquête, certains sites marchands ont reconnu au journaliste de Grazia des volumes d’achats parfois surprenants entre 21h et 23h. Le responsable des ventes d’une grande enseigne en ligne précise même : « Quand un client commande tout en 4 exemplaires, on sait souvent ce que ça veut dire ? »
Bon, ça nous fait rire, Christophe. Mais on doit se poser la question : « Comment se protéger contre les dérives du « drunk e-shopping » ? Un comportementaliste de l’Université de santa Clara aux Etats-Unis a la réponse : « Toute l’astuce consiste à faire ses achats avant l’apéro, jamais après ! ». Pas con, fallait y penser.
Source: Grazia
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