Les algues recèlent des trésors insoupçonnés. Déjà, elles sont les premiers végétaux apparus sur Terre, elles produisent 70% de la totalité d'oxygène libre sur notre planète. Mais ce n'est pas tout
Un potentiel depuis longtemps exploité : Dès le XVII siècle, on brulait des algues pour obtenir de la soude et fabriquer du verre.
Véritable couteaux suisse, les algues servent aussi bien dans la médecine (des chercheurs japonais ont inventé un pansement aux algues) que pour la fabrication de colle. Vous pouvez les trouver dans les peintures, couches pour bébé, les pansements, le dentifrice ou les cosmétiques. Même les statuts du musée Grévin sont moulées dans des alginates.
Demain, elles serviront à faire… le plein ! "Chérie donne-moi les clés de la voiture je vais aller faire le plein d'algues." Ce genre de phrase c'est pour bientôt. Tout comme le fait de se chauffer avec ses végétaux. Facile et rapide à cultiver elles servent de biocarburant. Avec un rendement 10 fois supérieur aux agro-carburant (colza, huile de palme etc…)
Et dans l'assiette, ça ne sert pas qu'à la déco, les algues se mangent aussi. Les plus gros consommateurs sont les japonais et leurs les sushis. En France on y vient gentiment. Dans les émissions culinaires on cite souvent l'agar-agar qui sert de gélifiant, et bien c'est fait avec des algues rouges. On en trouve aussi dans les dessert, et notamment les glaces elles servent d'agglomérant et d'anticoagulant.
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