Le Parisien s’est lancé dans une enquête sur la régularité des 50 principales lignes TGV en France. Pour ça, le journal a tout simplement étudié les données mise en ligne par la SNCF sur son site.
Et on peut tout de suite faire deux constats : Premièrement, l’année dernière, plus de 11 % des TGV sont arrivés après l’horaire. Et deuxièmement, la probabilité d’entrer en gare en retard varie du simple au quintuple selon les lignes !
Hé oui, L’ouest et l’est de la France ne sont pas logés à la même enseigne. Dans le top 10 des plus mauvaises lignes, on en retrouve sept qui passent par Lyon. A l’inverse, les trains qui regagnent la Bretagne ou le Sud-Ouest sont, dans l’ensemble, ponctuels.
Un exemple parlant : seulement 6 % des TGV Paris-Saint-Malo sont arrivés en retard contre 22 % des Lyon-Marseille !
Mais comment, en 2014, expliquer ce continuel manque de ponctualité ?
Déjà par les travaux sur les voies. Ils sont souvent faits la nuit, mais il suffit d’un peu de retard et la reprise du trafic est retardée. Sans oublier que chantier rime avec limitation de vitesse.
Ensuite, à cause des problèmes de réseau comme une panne d’alimentation ou un feu clignotant cassé. Et comme le réseau commence à être vieillissant, la moindre difficulté peut prendre rapidement de l’ampleur.
A cause aussi des intempéries, que ce soit la neige, la pluie, le vent, l’orage et même de fortes chaleurs. Pas étonnant que ce soit le mois de janvier qui soit le plus touché par les retards et le mois de mai le moins.
Il y a aussi des causes extérieures comme une bagarre, un passager qui fait un malaise, un objet sur la voie, un conducteur malade ou même une collision avec… un animal ! L’année dernière, un TGV a percuté un sanglier en Saône-et-Loire. Bilan, deux heures de retard…
Mais la SNCF sait aussi réagir. Pour améliorer sa ponctualité, elle a créé COS, un centre opérationnels des services aux voyageurs. Des équipes ont pour mission de détecter et de régler les dysfonctionnements avant qu’ils ne perturbent les trajets. Lancé en Novembre dernier, les résultats se font déjà sentir, et ça, on a envie de dire bravo !
SOURCE : LE PARISIEN / AUJOURD’HUI EN FRANCE
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