Il faut bien l’avouer, l’annonce de la relation cachée entre François Hollande et Julie Gayet a remis sur le devant de la scène notre amour fou pour les rumeurs.
Une preuve s’il en fallait, la folie qui a suivi l’annonce du paparazzi Pascal Rostain, qui affirmait que Beyouncé et Obama avait une liaison…
Une rumeur qui a été repris par tous les médias du monde… et qui n’était pourtant qu’une blague. Le paparazzi, qui avait rendu publique l’affaire Mazarine Pingeot, est le premier surpris : « Je n’imaginais pas que la blague allait fonctionner. Ca confirme que ce métier marche sur la tête. Les journalistes ne vérifient plus les infos. »
On le voit bien, la rumeur est une incroyable arme politique, gratuite, capable de mettre à mal une réputation. Surtout que d’après un sondage paru en janvier : près de la moitié des Français accorderait une crédibilité aux rumeurs de toutes sortes.
Mais pourquoi y croit-on dur comme fer ?
- D’abord parce qu’elles jouent sur les stéréotypes et les idées reçues. Par exemple, dans l’inconscient collectif, le politicien est volage (Ou que l’animateur radio aime le fromage). Normal donc, que l’histoire d’Obama et Beyouncé ait pris si facilement.
- Les rumeurs rebondissent sur l’actu. La dernière en date : la polémique sur la théorie du genre qui devrait être enseigné aux élèves. Une rumeur complètement fausse mais qui a poussé beaucoup de parents à laisser leurs enfants à la maison.
Il a fallu que le ministre de l’éducation en personne (Vincent Peillon) rappelle que non, il n’y a pas d’enseignement de la théorie du genre à l’école.
Et enfin, si les rumeurs fonctionnent si bien, c’est grâce à notre société où l’info va toujours plus vite, où il faut être le premier sur le buzz, quitte à ne pas vérifier complètement toutes les infos / sources.
SOURCE : GRAZIA
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