Aujourd’hui encore, on ne sait que très peu de chose sur notre cerveau, cet organe composé à 78% d’eau. C’est pour ça que la Société des neurosciences lui consacre toute une semaine dans une trentaine de villes pour informer le grand public.
On commence avec une bonne nouvelle : Chacun, au quotidien, peut prendre soin de son cerveau. Le professeur Bernard Sablonnière explique comment.
Son carburant : Contrairement aux idées reçues, le poisson n’est pas un aliment plus indispensable qu’un autre. En manger à tous les repas ne rendra vos enfants plus forts en maths. Le cerveau se contente facilement d’une alimentation saine et équilibrées. Les fruits et légumes restent indispensables. Pareil pour les anti-oxydants comme le thé vert.
Mais ce que le cerveau aime par-dessus tout, c’est le sucre. Il en consomme l’équivalent d’un morceau par heure ! Avant un examen ou un entretien, on prend du sucre, ça calme le stress.
Son sport : Si on parle d’habitude de l’importance des sports « cérébraux » comme les échecs, le professeur parle surtout du sport physique. Celui qui fait bouger le corps ! Car bien entretenir son cerveau, c’est surtout bien l’oxygéner. Et en plus, faire du sport libère des endorphines qui nous font du bien et nous apaisent.
Son déclin : Les pessimistes vous diront que le déclin de notre cerveau commence dès 25 ans. Eh bien, c’est faux ! Il ne se détériore pas aussi vite qu’on ne le pense : on ne perd que 5% de neuronnes dans sa vie d’adulte. Même après 65 ans, il est encore possible d’agir sur le vieillissement de nos cellules grises en les stimulants. Pour ça, pas besoin d’enchainer les mots croisés. Ce qu’il faut éviter, c’est l’inactivité intellectuelle totale. L’idéal est d’avoir beaucoup de relations avec les autres.
SOURCE : LE PARISIEN / AUJOURD’HUI EN FRANCE
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