Dans les années 1980, Cacolac, la boisson chocolatée, était au top avec plus de 30 millions de petites bouteilles vendus chaque année. Mais à cause de Choky, le petit sachet de chocolat en poudre, les ventes s’effondrent…
Depuis deux ans, Cacolac a changé de propriétaire et la machine se remet en marche. Depuis l’arrivée de Christian Maviel, héritier des fondateurs de Cacolac, la société a revu sa stratégie « pour séduire tous les Français de 7 à 77 ans. » Un pôle nutrition santé a été créé et grand changement… le Cacolac existe autrement qu’en bouteille en verre. Il y a maintenant des canettes et des briques… Beaucoup plus pratique. Et pour être sûr que Cacolac ne se rendorme pas, Maviel peaufine une opération markéting énorme pour ses 60 ans au printemps.
C’est également un homme qui est à l’origine de la renaissance de Repetto. Jean-Marc Gaucher était un des dirigeants de Rebook. Il voulait une marque mondiale. Repetto qui, il y a 50 ans avait conquis Brigitte Bardot et Serge Gainsbourg, n’était pas loin de disparaitre… Il a donc dû tout réinventer… et ça a marché.
Il réalise sa première grosse opération avec le Japonais Issey Miyake, qui signe une collection de ballerines en 2000 et l’expose dans ses boutiques. Et ensuite ce sera au tour de Yohji Yamamoto et Karl Lagerfeld…. A partir de là, le succès est total !
Difficile de ne pas avoir entendu parler de Kusmi Tea depuis le début de l’année. Encore très peu connu du grand public, il n’y a pas si longtemps, cette marque de thé est redevenue tendance grâce notamment à des pubs à la télé et au ciné réalisées sous l’eau pour rappeler l’infusion des feuilles de thé.
Mais avant ça, il y a 11 ans, Kusmi qui est née en Russie en 1867 et qui fut le thé des tsars, était mal en point… Jusqu’à ce que Sylvain Orebi reprenne la marque en main. Pour la redresser, il remet tout à plat : la distribution, le design, la politique des prix etc… Et ensuite Kusmi n’aura plus qu’à surfer sur l’engouement pour le bien-être et à s’appuyer sur un design très moderne et épuré.
SOURCE : LE PARISIEN ECO
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