La route du futur n'est pas encore tracée, mais on peut déjà s'en faire une petite idée. On en avait déjà parlé au Grand Morning, mais les spécialistes ont fait le point au début du mois sur les avancées de la "route de cinquième génération".
On devrait donc voir apparaître dans les années 2020 des routes plus résistantes, capables de communiquer et même dépolluantes.
Christophe : On a quelques exemples ?
Louise : Oui, par exemple, pour rendre les routes plus résistantes aux changements climatiques, l'idée est de faire circuler un fluide sous la chaussée pour la dégivrer en hiver et évacuer la chaleur en été.
La route de demain sera aussi capable de s'autodiagnostiquer. Grâce à des capteurs, elle pourra prévenir de la formation d'un nid-de-poule ou même de l'état du trafic.
L'autre enjeu, et pas des moindres, c'est celui de la récupération d'énergie pour alimenter les véhicules électriques. La solution privilégiée est très ambitieuse : placer des mini-capteurs solaires sous la chaussée. Comme ça la voiture se recharge en roulant.
Il y a d'autres options, un peu moins couteuses, comme recouvrir les rambardes de panneaux photovoltaïques ou de placer des dalles spéciales dans les zones de ralentissement.
Evidemment, dans chaque projet fou, il y a des obstacles. Et ici, il n'est pas technologique mais bien économique. Il va falloir faire accepter les coups à l'Etat et aux automobilistes.
En tout cas, on ne veut pas aller trop vite, car ces infrastructures sont prévues pour durer plusieurs décennies. Il faut donc faire les bons choix !
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