Vouloir le bien, c'est LE nouveau culte ! Terminé les cyniques, les râleurs et les calculateurs. Ils sont désormais attaquer par une nouvelle armée de bienveillants. Il suffit de tendre l'oreille : le mot "bienveillant" est partout, dans les magasins, à la télé et même dans les programmes politiques.
Le ministre de l'éducation Vincent Peillon vante "l'école de la bienveillance", les coachs défendent "le management par la bonté".
Même le Pape François avec ses paroles de compréhension envers les homosexuels, est devenu le porte-parole du feel good.
La bienveillance est une décision qu'il faut prendre. Une psy invite tout le monde à pratiquer "trois micro-moment d'amour" ou "MMA" par jour. Ca consiste à "provoquer trois occasion de se connecter à quelqu'un en faisant preuve de chaleur, respect et de bonne volonté", que ce soit le boulanger ou la caissière.
Autre méthode en plein boom, la "méditation de bonté". Elle se pratique en trois étapes :
1- Développer la bienveillance envers soi-même.
2- L'étendre ensuite à ceux qu'on aime.
3- La tourner ensuite vers ceux qu'on n'aime pas…
De toute façon, contrairement à ce que l'on croit, et c'est un docteur en psychologie qui l'explique, "L'être humain est biologiquement beaucoup plus porté à l'entre aide et l'empathie qu'à la violence et l'égoïsme."
Il suffit pour en être sûr de regarder les vidéos d'expérience menées en Allemagne sur des enfants : Un adulte qui porte des paquets se cogne contre la porte d'un placard qu'il veut ouvrir. Il réessaye, sans succès. Hé bien l'enfant de 14 mois, l'observe, se lève et vient lui ouvrir le placard et le regarde d'un air encourageant. L'expérience a été faite plusieurs fois et fonctionne même quand le bébé est en train de jouer.
Et pour terminer de vous convaincre, faire du bien fait du bien à la santé! Notre cerveau prend plaisir à la coopération, pas à la compétition. Quand nous sommes bienveillants, les "zones de récompenses" cérébrales s'activent, les mêmes qui réagissent quand on regarde la photo de son amoureux, de sa mère ou de son enfant.
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