Depuis quelques mois, la solidarité est sur le devant de la scène comme jamais. Il semble bien loin le principe du chacun pour soi.
La preuve avec les initiatives de certains cafés-restaurants qui proposent à leurs clients de commander deux cafés : un pour eux, évidemment ; et l’autre pour une personne dans le besoin. Une tendance qu’on appelle le « café en attente ».
A l’origine, c’est une tradition napolitaine du début du 20ème siècle. Et en Italie, ça ne s’appelle pas « café en attente » mais « café suspendu », ce qui donne en Italien, Christophe ? « Caffe sospeso ».
Hé bien, cette pratique est en train de se répandre un peu partout en Europe. Et en France c’est à Rouen que l’idée est né, le restaurant Le zèbre à pois (une de tes adresses Christophe, je crois), participe à cette initiative du « café en attente ». Le patron dit avoir déjà dépassé les 200 cafés offerts. Et ils ne les réservent pas qu’aux sans-domiciles, mais aussi aux retraités ou aux étudiants.
A Rouen toujours, un bouquiniste met, lui, des « livres en attente ». Il demande simplement 2€. Si le livre coûte plus, il met la différence de sa poche.
Lyon, Brest, Bayonne, Bordeaux, Mulhouse, Nantes et Carcassonne sont elles aussi sur le coup.
Deux petites boulangeries du Puy-de-Dôme ont même lancé le mouvement de la « baguette, des sandwiches, ou encore des kebabs, en attente ».
A Mulhouse, on a poussé l’idée jusqu’aux « repas réservés » : un client paye un 2ème repas et reçoit un ticket qu’il peut ensuite offrir à la personne de son choix ou à une association.
Des initiatives qui font chaud au cœur. Ça nous a donné l’idée de lancer « la raclette en attente »…