Comme on vous l’a dit dans l’éphéméride, aujourd’hui, c’est la journée mondiale du jeu vidéo.
Un engouement qui ne risque pas de s’arrêter tant le monde du jeu en général se porte à merveille. La preuve : en 2012, le marché français des peluches, puzzles, poupées et jeux de société pesait plus de 3 milliards d’euros. Et si on y ajoute le jeu vidéo, 1ère industrie culturelle au monde, on double le chiffre…
Autre preuve : le nombre de joueurs, qui en 5 ans est passé de 17 millions à plus de 28 millions !
Bien sûr, au fil du temps, les jeux ont énormément évolué. Selon les époques, ils collent plus ou moins à la réalité. A peine sorti de la guerre, on trouvait déjà des jeux dans lesquels on s’échangeait des tickets de rationnements.
Aujourd’hui, les genres se mélangent. Beaucoup de jeux vidéo s’inspirent de CNN. Les relations internationales et la lutte contre le terrorisme sont devenus des thèmes classiques, sans oublier GTA V plus d’un million d’exemplaires vendus la 1ère semaine en France) qui se déroule sur fond de crise financière.
Une spécialiste rappelle que le jeu avec une ligne éditoriale date de 1840 ! Mais à l’époque chaque jeu était destiné à une catégorie sociale. Aujourd’hui, sur écran ou plateau, le jeu se moque de votre catégorie socioprofessionnelle.
Par exemple, l’histoire du Monopoly est assez amusante. Ce jeu, aujourd’hui encore, est souvent critiqué pour jouer à fond le jeu du capitalisme. Pourtant, au départ c’est tout le contraire. Il a été inventé par une institutrice aux penchants socialistes, et servait de contre-exemple en montrant comment les profits tirés de la propriété foncière conduisent obligatoirement à la victoire d’un seul et à la faillite de tous les autres...
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