Quand les femmes de nos
ministres se retrouvent, elles parlent évidemment des emplois du temps
« démentiels » de leurs conjoints, mais pas seulement.
Elles commentent aussi leur interventions dans les médias ! Hé oui, depuis quelques semaines, elles sont en train de conquérir quelque chose de sacré en politique : la liberté de parole.
Marie-Charline Pacquot, la moitié de Pierre Moscovici (et pour cause, elle a 25 ans, lui 50), régale les internautes de ses tweets sur sa vie domestique et sur leur chat. Anne Gravoin (violoniste de renom qui accompagne Johnny Hallyday et Laurent Voulzy) déclare elle, sur internet sa flamme pour son homme, Manuel Valls.
Mais qu’est ce que ca veut dire ? Pour un conseiller en communication, « en scénarisant son couple, un ministre peut raconter une histoire qui l’humanise et le rapproche au peuple Français »
Il faut dire que la primaire socialiste a changé la donne. Montebourg s’était affiché au bras de sa compagne de l’époque, Audrey Pulvar. Malgré ses réticences, Martine Aubry a accepté de poser avec son époux dans Paris Match. Et François Hollande a mis, petit à petit, en lumière Valérie Trierweiler pour prouver à quel point il était l’homme du changement.
Depuis, l’idée de « ma femme = ma communication » s’est généralisé. Et ca devient plus populaire et plus répandu avec Internet et les réseaux sociaux.
La vie privée est plus que jamais sur la place publique. Et c’est valable pour les futurs présidents comme pour les ministres en quête de notoriété.
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