Que ce soit pour « liker », dire du mal ou
régler ses comptes… Aujourd’hui tout est possible sur Internet. Car les réseaux
sociaux nous ont ouvert une nouvelle voie. Celle d’une expression totalement
libre. Ou presque.
Mais évidemment toute liberté connait des dérives… Exemple de revanche digitale : Le Revenge porn, des ébats filmés en toute intimité et diffusés ensuite sur la Toile par un ou une ex aigri. C’est l’exemple parfait du pouvoir de nuisance des réseaux sociaux. A Los Angeles, un restaurant a laissé des messages gratinés sur le Facebook de ses clients qui n’ont pas pris le temps d’annuler leur réservation.
Mais cette arme de représailles massives peut aussi nous servir à nous, consommateurs, contre les marques. Comme l’initiative d’Hasan Syed contre British Airways. Dégouté par le mépris de la compagnie pour le bagage perdu de son père, il a dépensé 800 € pour promouvoir un tweet revanchard qui disait : « Ne voyagez pas avec British Airways. Leur service clientèle est infâme. » Il a été vu par plusieurs dizaines de milliers de personnes et a fait le tour du globe. Plus efficace que le bon vieux courrier des lecteurs.
Il y a aussi le « bashtagging » : L’an dernier, Starbucks qui ne paye pas ses impôts au Royaume-Uni, s’est attiré les foudres de l’opinion. Pour redorer son image, le géant mondial du café a invité chaque internaute à laisser leurs envies ou idées sur Twitter pour les diffuser ensuite sur un écran géant. Résultat, des séries de messages comme « Hey Starbucks, PAYE TES « hum »…TAINS D’IMPOTS ». Tu connais l’arroseur arrosé ;)
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