Il y a quelques semaines se
tenait à Lyon, l'Innorobo, le salon Français de la robotique. Là-bas, l'humain
côtoie le robot d'égal à égal. Ces êtres sans âme se baladent seuls, ils ont
deux jambes ou 4 hélices, un visage ou un écran tactile. Différents, ils
souhaitent tous devenir nos amis.
"Les robots sont déjà dans nos vies, impossible de revenir en arrière", jubile l'initiateur du salon. "Les gens ne le savent pas, mais les robots nous facilitent déjà la vie : ils font le ménage, tondent nos pelouses, nettoient nos piscines."
Pour lui, la révolution est déjà faite. "Reste la vraie question : que pourront-ils faire demain ?"
Face à un marché qui pèsera plus de 17 milliards d'euros en 2020, les inventeurs se démènent pour créer le robot du futur. Un professeur japonais a présenté sa nouvelle création, Télénoïd. Ce robot n'a ni jambes, ni cheveux et des moignons en guise de bras. "C'est une sorte de téléphone", selon son créateur. Pendant une communication, il devient l'avatar de la personne à l'autre bout du fil. Il s'anime, prend la voix de son interlocuteur, simule des expressions. "C'est le nouveau Skype", assure son inventeur.
Mais les seniors restent la cible préférée de ces inventeurs fous. Une société Allemande a par exemple, développé Care-o-Bot, un droïde capable de prendre soin d'une belle-mère vieillissante. "Il est capable de reconnaitre le visage et d'apporter un objet bien précis sur commande vocale. Surtout, il sait si une personne n'est pas dans une position normale. Si elle est tombée par terre, il détecte l'anomalie pour prévenir la famille, le médecin ou les secours."
Et en plus de s'occuper des grands-parents, les robots les soigneront. iRobot, le leader de la robotique dans le monde est en train de concevoir un droïde qui pourra remplacer les médecins. Il sera capable de diagnostiquer les patients, concevoir le traitement adéquat et prescrire les médicaments.
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