Le prénom que l'on donne à
ses enfants, c'est le personal branding ultime. Et il en dit autant sur nous
que notre page Facebook…
Les héros médiévaux : Sous le triple effet des jeux vidéo d'heroic fantasy, des séries médiévales comme Game of Thrones et d'une crise identitaire sans précédent, les mairies enregistrent une nouvelle vague de prénoms sortis des grimoires ou de la littérature du Moyen Age.
Les soft : Roland, Isabeau, Colin
Les plus hard : Merlin (il y en a 2000 en France, tout de même), Pétronille, Perceval, Hildegarde. Sous peu, on peut prévoir le boom des prénoms "elfique" (Ailinel, Laurelin ou Tinuviel).
Ce que ça dit sur les parents : Fan d'heavy metal et de spiritisme ou de culture folk.
Les warriors green : Le lobby Naturalia frappe très fort ! Les prénoms verts allient aujourd'hui leurs armes pour lutter contre l'hystérie des nouvelles technologies et les dérives de l'industrie agroalimentaire.
Les soft : Prune, Fleur
Les hard : Pomme. Et tous les bouquets floraux : Lily-Rose (percée fulgurante depuis la naissance de la fille de Vanessa Paradis et de Johnny Depp), Iris-Jane, Prune-Biloutte. Le must étant le prénom rétro bio comme Rose-Lys, perle secrète tout droit venue des années 1920.
Ce que ça dit sur les parents : Amateurs de légumes oubliés (topinambour, rutabaga), d'huile de lin et de graine de tapioca. Ils veulent que leur fille "croque la vie à pleines dents".
Les minimal mix : La tendance est aux prénoms mono et bisyllabiques qui finissent en "o" et en "a" comme en Italie. Certains parents redoublent d'inventivité en fusionnant deux prénoms pour créer une solution "mashup" plus fantaisiste.
Les soft : Lia, Timéo (gros carton 2013). Mais aussi la star montante Kenzo ("trésor" en arable et en japonais).
Les hard : Rue (plante médicinale), assez tendance depuis la trilogie Hunger Games. Côté mashup, on mise ces temps-ci sur des Nathéo (Nathan et Matéo), Maëlick (Maël et Malick) ou Diogo.
Ce que ça dit sur les parents : Le prénom mashup est prisé par les couples culturellement mixtes et les globe-trotters.
Et il y a aussi les "innommables" comme dit Grazia ou plutôt les très décalé, pas toujours facile à porter :
Le modèle US : Dans les années 80, avec les séries américaines comme Dallas, Santa Barbara et Beverly Hills, on voit apparaitre des petits Brandon et Shirley. Aujourd'hui plusieurs pistes : Jacob et Bella (effet Twilight) débarquent en France et ont été les 2 prénoms les plus donnés aux US en 2010. Il y a aussi Rihanna, un prénom qui s'incruste chez nous depuis 2005 (il y en a 700).
Et il y a certains pays qui ne posent aucune restriction : les parents des petits Burger, Hashtag, Google, Facebook ou Clitorine courent toujours.
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