Courant mars, Ikea incitait
ses clients à acheter ses coussins Hallö à travers une affiche publicitaire qui
disait « Allô ? Non mais allô
quoi ? T’es une chaise et t’as pas de coussin ? »
Si le filon de la phrase de Nabilla s’est arrêté net après qu’elle ait déposé à l’Institut national de la propriété industrielle, la tendance des publicités qui surfent sur l’actualité perdure. En avril, les 3 Suisses a mis en ligne une pub en référence à l’affaire Cahuzac (« J’avoue… Moi aussi j’ai un compte aux 3 Suisses »).
Le plus gros risque pour les marques est que l’actu change brutalement. Comme pour Jet Tours qui incitait les Français à profiter de ses promos lors de la présidentielle de 2002 avec le slogan : « On peut rater le 1er tour mais pas ses vacances. » Avec Jean-Marie Le Pen qualifié au second tour, la pub a fait un énorme flop.
DES ANNONCEURS ADEPTES DE L’EXERCICE :
SIXT (loueur de véhicules) : L’enseigne avait déjà surfé sur la politique avec « Faites comme madame Bruni, optez pour un petit modèle français ». Elle a récidivé avec une annonce parue en novembre 2012 lors des élections de l’UMP : « M .Copé, M. Fillon, chez Sixt, pas d’ambiguïté, tout le monde gagne ». Ou encore une allusion à l’exil fiscal de Depardieu « Chez Sixt pas besoin de passeport russe pour faire des économies ».
RYANAIR : La compagnie aérienne alimente les polémiques comme lorsqu’elle se moque de Gérard Depardieu urinant dans un avion Air France : « Nous ne sommes pas les seuls à pisser sur la concurrence. » Ou profite début 2008 du mariage entre Carla Bruni et Nicolas sarkozy pour vendre 100 000 billets à prix cassés : « Avec Ryanair, toute ma famille peut venir assister à mon mariage », songeait sur l’affiche l’ex-top modèle. L’irrévérence de la marque lui vaudra un procès et 60 000 € d’amende.
SOURCE : LE PARISIEN ECO
Commentaires