Pour avoir une chance de se
retrouver sur un étal, les fruits et légumes ne sont pas jugés sur leur beauté
intérieure mais sur leur physique. En plus d’être bons, ils doivent être beaux.
Quand ce n’est pas le cas, ils sont écartés du circuit de vente.
Début 2013, un sondage révélait que jusqu’à 30% des produits frais ne sortaient pas de la ferme car ils ne correspondaient pas aux exigences esthétiques des épiceries. Chaque année, la perte en fruits et légumes est estimé à 15 milliards.
C’est pourquoi aux Etats-Unis, pour réduire le gaspillage alimentaire, Foodstar, un fournisseur de fruits et légumes a décidé de s’associer à une chaîne d’épiceries californiennes pour vendre à des prix minis, les produits qui ne rentrent pas dans les normes de beautés. Et ça cartonne ! Un exemple à suivre chez nous, très vite.
Retour aux Etats-Unis, toujours des fruits et légumes mais autre idée : les patrons américains pourront, à partir de cet été, encourager financièrement leurs salariés à acheter des fruits et légumes au quotidien.
Les utilisateurs du programme NutriSavings auront accès à un compte en ligne de tout ce qu’ils ont acheté en magasin, suite à quoi ils recevront une note nutritionnelle, en fonction de ce qu’ils ont acheté.
Si leur score nutritionnel est satisfaisant, ils pourront recevoir des bons de réduction, et choisir soit d’être remboursés en liquide, soit d’avoir des réductions du tarif de leur mutuelle.
Alors, chefs d’entreprises ou primeurs… à bon entendeur !
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