Depuis
plus d’une semaine Nicolas Sarkozy est revenu sur le devant de la scène
médiatique à cause de
sa mise en examen.
Et bien le nouveau livre de PPDA, « Seules les traces font rêver », qui sortira le 8 Avril prochain et qui relate ses rencontres avec les présidents de la République, livre le temps d’un chapitre, sa part de vérité sur l’ancien président.
EXTRAITS :
AVANT LE POUVOIR, L’INFLUENCE : « Bien avant la quête du pouvoir, il y eut donc d’abord celle de l’influence. Et là, le jeu de Nicolas Sarkozy, qu’il m’expliqua avec une tranquille assurance, était on ne peut plus limpide : accrocher, les uns après les autres, tous les patrons de presse et du CAC 40 à son palmarès. Du moins ceux qui pouvaient un jour lui être utile, comme bras d’appui pour une prochaine campagne majeure.»
APRES L’INTERVIEW PRESIDENTIELLE DU 20 JUIN 2007 : « Le lendemain soir, je croisai Martin Bouygues, l’ami du président mais d’abord mon patron. La conversation tourna très vite autour de l’interview de la veille. Après m’avoir félicité sur son record d’audience, il ajouta :
« Tu n’es pas près d’être réinventé à l’Elysée. » Même si je sais qu’à cette époque les 2 hommes se parlent tous les matins, mon patron m’assure que le Président ne lui a rien dit à ce propos… »
SON EVICTION : « Que l’opération ait été sinon voulu, du moins avalisé par le président, c’est ce qui me fut plus tard confirmé par un autre conseiller de l’Elysée, Patrick Buisson. Travaillant aussi pour le groupe TF1, il fut chargé par Nonce Paolini de présenter au chef de l’Etat le schéma de mon exfiltration. « A eux de se débrouiller avec ça », avait été la seule réponse de Nicolas Sarkozy, qui, ce jour-là, avait donc signifié qu’à ses yeux mon sort était scellé. »
LA TENTATIVE DE RECUPERATION : « Je ne revis le Président que 15 mois plus tard, à sa demande cette fois. Il me demande si j’étais intéressé par la présidence de France Télévision. Je lui répondus que Patrick de Carolis est un ami et que je n’avais pas l’intention de participer à un quelconque putsch. Il me répondit que son sort était scellé. Et puis ajoute-t-il, s’il a le temps d’écrire des poèmes, il ne doit pas être indispensable à son poste…
Ça tombe mal, répondis-je en plaisantant, je suis encore pire que lui, j’ai déjà une 50aine de livres derrière moi. Et il me répond : « oui, mais toi tu écris bien ! »
Commentaires