Les amours d’aujourd’hui ont beau démarrer de plus en plus sur Internet, les jeunes générations ont une vision de la conquête amoureuses très terre à terre. C’est ce qui ressort d’un surprenant sondage Opinion Way, dont les résultats sont présentés ce matin par le site Meetic.
A la question : « Diriez-vous qu’on gère de plus en plus sa vie amoureuse comme sa carrière ? » 58 % des 18-24 ans et 50 % des 25-34 ans répondent oui ! Seuls les plus de 35 ans répondent majoritairement qu’une histoire d’amour n’a rien à voir avec un retour sur investissement.
Un sociologue explique que « les 18-34 ans, et plus encore les 18-24 ans, sont nés avec l’idée que tout se maîtrise. On définit sa recherche, on évalue, on compare, on trie… Ils font ça dans tous les champs de l’existence, l’alimentation, le boulot, l’organisation de leur réseau relationnel sur Internet… Et ça ne les choque pas d’envisager la recherche amoureuse de cette manière ! C’est une génération qui ne veut pas subir et souffrir et qui s’organise pour trouver le meilleur pour soi. Quitte à définir un profil exagérément pointu de la personne de leur rêve.»
Nous en avions déjà parlé, mais ce n’est pas un hasard si c’est pour les 30naires surbookés que se sont créés des jobs d’ « assistants de rencontre ».
Et pourtant, malgré tout ça, et c’est le paradoxe de cette enquête, les mêmes qui parlent de « gestion de vie amoureuse » sont ceux qui font le plus bel hommage à la passion. Exactement comme les 50-59 ans, sauf qu’eux, ne vont pas considérer le triage des profils sur Facebook comme quelque chose de passionné…
Le sociologue conclut en disant que les jeunes « sont en quête d’émotion et de surprises. Ils préparent leur dossier dans lequel ils compilent des attentes contradictoires, mais ils ne tombent amoureux que lorsqu’ils oublient le dossier chez eux ! »
SOURCE : ETUDE DE MEETIC (LE PARISIEN)
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.