Les smartphones sont dans la ligne de mire du baccalauréat 2012. Face au « fléau » de la triche high-tech, les pouvoirs publics tentent de prendre de nouvelles mesures.
Chaque candidat se verra rappeler, à travers une note d’information, que l’utilisation des téléphones portables et de « tout appareil non autorisé permettant des échanges ou la consultation d’information est interdite et susceptible de poursuites. Tous ces appareils doivent être impérativement éteints et rangés dans le sac ou remis aux surveillants », précise la note.
Les sanctions vont du blâme à l’interdiction de passer un examen pendant 5 ans.
Mais les moyens de l’éducation sont bien inférieurs à ceux des tricheurs en herbe. La fouille n’étant pas autorisée, rien n’empêche un candidat de cacher son portables et de le consulter à la pause toilette, autorisée après la 1ère heure d’épreuve. Surtout quand on sait que sur Internet, les corrigés sont en ligne à peine 1 heure après le début des épreuves.
Sur un site dont on taira le nom, la page d’accueil est clair : « Les corrigés en temps réel pour le bac 2012 ».
Le brouillage des ondes pourrait être une solution, mais elle est illégale.
Donc dans ce contexte, pour limiter l’impact de la triche la solution pourrait venir d’une évolution des épreuves, avec plus d’oraux et des épreuves jugeant davantage le raisonnement et moins de par cœur.
Tout comme la calculatrice est autorisée depuis quelques années, l’accès à Internet pourrait peut-être un jour lui aussi être accepté. C’est ce que fait le Danemark pour prendre les tricheurs à contre-pied. L’évaluation est basée sur la réflexion, la recherche et l’utilisation d’informations. Avec des limites : mail, messages instantanées et plagiat sont interdits et les historiques de navigation sont étudiés après les épreuves. Peut-être un exemple à suivre…
SOURCE : LE FIGARO
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