Et si ce qui fait d'une chanson un tube n'était que le produit d'un savant calcul mathématique ? C'est la position défendue par des chercheurs de l'université de Bristol (Angleterre), qui ont dévoilé les résultats d'une étude certainement lue avec attention par les majors de la musique.
En se basant sur le classement du top 40 britannique de ces 50 dernières années, ces matheux mélomanes ont mis au point une équation comprenant 23 variables telles que le tempo, l'harmonie ou la durée de la chanson.
Les chercheurs estiment que leur équation se vérifie dans 60 % des cas.
Mais ce qui fait le succès d'une chanson est-il vraiment qu'une affaire de maths ?
Evidemment non. Si certains artistes comme Mozart, Piaf ou les Rolling Stones, ont trouvé la recette du succès éternel, les goûts en matière de musique évoluent au fil du temps.
Avant les années 80, "la dansabilité n'était pas un critère déterminant pour faire d'une chanson un hit" indique l'université. En revanche, pendant cette même période, les airs au rythme lent, comme les ballades, présentaient les plus grandes chances de caracoler en tête des ventes. Ce qui n'a pas empêché de voir éclore des tubes survoltés de Madonna et de Michael Jackson.
Sur ce point, les chercheurs reconnaissent que les eighties ont été "la décennie pour laquelle il a été le plus difficile de prédire les tubes", ce qui laissent penser qu'elles furent "une période particulièrement créative et innovante en matière de pop".
Depuis les années 90, la recette du succès réside apparemment dans la simplicité harmonique, peu de paroles et un volume sonore toujours plus élevé. Une recette appliquée par les gros vendeurs d'aujourd'hui (comme les Black Eyed Peas ou David Guetta).
SOURCE : LE PARISIEN
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