Le Parisien rend un vibrant hommage à Mélanie Laurent, maîtresse de cérémonie hier à Cannes.
Sur un texte écrit par Nicolas Bedos, l’actrice désormais chanteuse, vêtu d’une vraie robe de princesse, a ouvert en beauté le 64ème festival.
Et la demoiselle a du caractère. Car il en fallait hier soir pour ne pas flancher devant la moue consternée de l’un des héros du jour, Woody Allen, lequel n’a pas levé un cil lorsque Mélanie lui a rendu hommage.
Internationalement adoubée, la comédienne ne s’est pas privée de dire que « oui, vu d’ici, le cinéma c’est magique ».
Au moment d’annoncer Judy Law parmi les membres du jury, la demoiselle n’a pas caché son trouble pour le Britannique célibataire.
Robert De Niro, Président du Jury
Robert n’est pas causant, et ce malgré une très longue standing ovation. Mais quelques mots valent toujours mieux qu’un long discours.
Les 5 « mercis » dit dans un Français trébuchant ont touché tout le monde. L’erreur aussi rattrapée entre 75ème et 64ème édition aussi.
Tout comme cette phrase : « J’espère que j’ai faire bon travail et vraiment merci. »
Puis le natif de New York a laissé place à Jamie Cullum, chanteur et pianiste, qui a fait danser Mélanie Laurent et Uma Thurman.
Midnight In Paris
Woody Allen est un magicien. Dupé par la bande annonce, tout le monde attendait une french romance ordinaire sous une Tour Eiffel de carte postale, et pas cette réjouissante comédie fantastico-philosophique sur la nostalgie, l’art, l’amour, et le vide de l’existence, avec voyage dans le temps à la clé.
La projection presse a été ponctuée de rires et d’applaudissement.
Woody Allen a réglé la question de Carla Bruni une fois pour toute en expliquant que travailler avec elle fut un jeu d’enfant, et qu’il est navré qu’elle ne puisse pas venir.
SOURCE : LE PARISIEN
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