IL FAIT CE QUE JE VIENS DE LUI INTERDIRE
Cela fait 3 fois que vous expliquez à votre crapule qu’il ne faut pas renverser sa cuillère de purée de carottes par terre, mais rien n’y fait, elle recommence.
Votre progéniture n’est pas insolente ! A 15 mois, faire ce que maman vient d’interdire en la regardant droit dans les yeux, c’est tout simplement normal, selon l’auteur du livre.
« A cet âge, le cerveau a beaucoup de mal à comprendre la négation. Lorsque vous lui dites de ne pas toucher le placard, il entend juste touche au placard et s’exécute !
La solution : Oubliez les interdictions directes et dites-lui ce qu’il a le droit de faire.
IL VEUT TOUT, TOUT DE SUITE
Il exige son dîner sur le champ, alors que ce n’est pas encore prêt. Un enfant de 2 ans, ne peut se représenter le futur. « Tout à l’heure », « dans 10 minutes », sont des expressions qu’il ne comprend pas. Par ailleurs, chez lui la baisse de glycémie est difficile à supporter.
La solution : Dérogez à vos règles et donnez-lui un petit bâtonnet de concombre ou même un bout de pain pour le faire patienter.
IL DIT DES GROS MOTS TOUT LE TEMPS
Plus vous lui interdisez de dire des gros mots, plus il en dit. Là aussi, le gronder n’est pas la solution. Tout d’abord parce que ces jurons, c’est vous qui les avez prononcés pour la 1ère fois devant lui. Et surtout parce que ça risque de renforcer son envie de les dire. « S’il les répète, c’est parce qu’il a compris que ce sont des expressions qui provoquent quelque chose d’inhabituel chez les adultes : rires, gros yeux, cris… Et du coup il va chercher à provoquer de nouveau cette réaction !
La solution : reformuler le sentiment qu’il exprime lorsqu’il prononce un gros mots. S’il dit « merde » devant son jouet qui ne tient pas debout, dîtes lui que c’est « énervant ». Il devrait vite cesser.
IL DESSINE SUR LES MURS ET DIT… C’EST PAS MOI !
Avant 4 ans, votre enfant ne ment pas. Il donne simplement la réponse qu’il croit que vous attendez de lui lorsque vous lui posez cette question en fronçant les sourcils. « Il se peut qu’il ai oublié qu’il était l’auteur des gribouillis. Les petits ont la mémoire courte » explique la psy.
Isabelle Filliozat, « J’ai tout essayé » aux Editions JC Lattès
SOURCE : LE PARISIEN
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