Sorti du larynx, la voix est une carte d’identité dont beaucoup aimeraient se défaire.
Il y a les rocailleuses, les haut perchées qui agacent, les enjouées qui donnent le sourire et les graves qui ensorcellent. Celles qui délivrent des flots de paroles et celles qui tremblent…
La voix en dit encore plus que les mots qu’elle véhicule. Cette singularité sortie du larynx n’est finalement composé que d’une soufflerie, nos poumons, et d’un vibrateur, nos 2 cordes vocales.
Comme certains sont mal dans leurs pompes, d’autres sont mal dans leurs voix. A l’image de ce jeune homme, directeur général d’une grande entreprise, doté d’une voix de fausset et qui a dû affronter les ricanements d’une assemblée lors de son premier discours.
Et ils sont de plus en plus nombreux, ces complexés de l’organe vocal.
« Pas un jour ne passa sans qu’au moins un de mes patients vienne me voir parce qu’il n’aime pas sa voix » raconte Jean Abitbol, chirurgien ORL et phionatre. « Quand on est mal dans sa voix, on est bien souvent mal dans sa vie ».
Une voix bien maitrisé est un atout indéniable. « C’est un miroir des étais d’âmes. Les dépressifs, par exemple, ont des voix très peu intonatives, monotones. »
Une voix plutôt basse, pleurnicharde ou trop douce, va traduire un comportement passif. Une voix stridentes, trop forte ou trop basse, dévoile une personnalité agressive.
Mais qu’est ce qu’une belle voix ?
Des études ont démontré qu’aux plus belles voix correspondaient à des personnes à la vie sexuelle plus active que le moyenne. Il a aussi été montré qu’une belle voix à un débit de 164 mots par minute, entrecoupés d’une demi-seconde de pause, et une courbe intonative descendante.
SOURCE : « L’Odyssée de la voix » chez Robert Laffont, de Jean Abitbol ORL et phoniatre
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