Les distributeurs automatiques de billets ne distribuent pas que de l’argent.
Un microbiologiste britannique, Richard Hastings, qui travaille pour BioCote (fabricant de revêtements antibactériens), vient de rendre publique une étude qui fait froid dans le dos.
Avant de mener cette enquête, Biocote a fait un sondage d’opinion auprès de 3 000 Britanniques, leur demandant de classer différents lieux publics du plus sale au moins sale.
Les toilettes décrochaient haut la main la palme du « cracra », suivies de près par les cabines téléphoniques (48% disent même refuser de les utiliser de peur d’attraper des microbes), puis les arrêts de bus et les stations et rames de métro. En revanche, les claviers de portables, d’ordinateurs et ceux des DAB n’arrivaient qu’en 10ème position dans ce palmarès des lieux les plus « disgusting ».
Avec des experts, Richard Hastings a prélevé des échantillons sur des DAB, puis effectué des prélèvements similaires sur les sièges des toilettes les plus proches. Les bactéries ont ensuite été mises en culture et comparées au microscope. Résultat : Dans les deux cas, et à des niveaux comparables, les scientifiques ont trouvé de nombreuses bactéries susceptibles de nous rendre malades (gastro…).
Le hit-parade des « intouchables »
Sur nous : Les paires de lunettes, les sacs à main, nos vêtements (bas de pantalon) et les chaussures sont de vrais nids à bactéries.
Chez nous : Les poignées, le pommeau de douche, la cuvette des WC. Les serviettes, serpillières, éponges. Et oublier les gants de toilette.
Dehors : Mis à part les DAB et cabines téléphoniques, les portes de parking, les boutons d’ascenseurs et les barres du métro et sièges d’abribus recueil toutes sortes de bactéries.
SOURCE : LE PARISIEN : AUJOURD’HUI EN FRANCE
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.