Dans les quartiers Nord de Marseille, il y a un endroit hors du temps, un labo plus exactement qui fait subir des tortures aux jouets préférés de nos enfants! Les testeurs s'occupent des Poupées de chiffons, charlotte aux fraises, canards en plastique jaune (pour le bain, je précise!) ou singes en peluche à câliner que vos enfants vont retrouver au pied du sapin. Plus de 1 000 jouets défilent chaque année dans les locaux des services de la concurrence de la consommation et de la répression des fraudes.
Ils peuvent passer jusqu'à 40 jours entre les mains de 5 physiciens chimistes. Certains articles décortiqués par des dizaines de tests n'en ressortent pas indemnes. 15% sont déclarés "non conformes et dangereux"! Par exemple, ce gros nounours beige, destiné aux enfants de moins de 36 mois n'a pas survécu à la propagation des flammes. Elles ne doivent pas avancer à plus de 3 cm par seconde, pour que l'enfant puisse se dégager. Au revoir petit ourson…
Il y a deux dangers principaux qui sont épiez par les testeurs: les éléments qui risquent d'étouffer l'enfant et les substances chimiques à trop haute dose!
Pour ça, un laborantin passe des heures à découper au ciseau des petits bouts de jouets en plastique ou en bois, qu'il place dans une étuve à 37 degrés, un estomac humain artificiel.
Personne n'est à l'abri de la brigade des jouets, un critère est essentiel pour ne pas atterrir dans leurs locaux: l'étiquetage CE (communauté Européenne) qui certifie que l'objet est conforme. C'est la première chose à vérifier quand vous acheter. C'est une sorte de passeport pour le pays des jouets!
Source: Le Parisien
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