Monsieur petites blagues a la mine sombre. Le coup qu’il a encaissé avec le livre de son ex compagne l'a sonné. Il en mesure l'impact politique mais comment rebondir? Comment réagir sans étaler sa vie intime sur la place publique. Il parle d'un "mensonge qui le blesse".La formule des "sans dents" lui reste en travers de la gorge!
Le président avoue sa tristesse, je cite: "cette attaque sur les pauvres je l'ai vécu comme un coup porté à ma vie toute entière. J'ai construit mon existence sur le principe d'aider les autres. Je n'ai jamais été du côté des puissants, je sais d’où je viens"
Et il parle de sa famille pour se justifier: "Mon grand-père maternel, petit tailleur vivait dans un modeste deux pièces à Paris avec sa famille. Mon grand-père paternel était instituteur issu d'une famille de paysans pauvres. Et vous croyez que je pourrais mépriser le milieu d’où je tiens mes racines?"
Il évoque ensuite de ses premières années de député corrézien et affirme qu'il n'est pas un simulateur! Il se souvient des nuits passées sur un canapé convertible chez son ami Bernard Chassagne, des gens qui se moquaient de ses costumes élimés,
Il parle de sa montre en plastique à 5 euros et du pain perdu que préparait la maitresse de maison.
Et son gout du luxe? Il évoque ironique "sa folle passion pour les montres, lui qui porte une Swatch à 60 euros". La preuve ses amis le taquinent avec sa montre d'étudiant et il répond "une bonne montre est une montre qui donne l'heure"
Malgré tout il ne désespère pas de regagner la confiance des français et n'imagine pas une seconde une démission ou une éventuelle dissolution. Il termine en assurant: " je ne veux pas être celui qui supporte tous les déluges sans broncher il faut du courage pour résister à ce torrent, je resterai à mon poste"
Source: Le nouvel Observateur
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