A l’occasion du 70e anniversaire du Débarquement, la Reine d’Angleterre est en France à partir d’aujourd’hui pour une visite d’Etat de deux jours.
Elle sera accueillie en fin de journée à l’Arc de Triomphe, avec son mari, Son Altesse Royale le Prince Philip, Duc d’Edimbourg. Après un entretien avec François Hollande, elle se rendra à l’ambassade du Royaume-Uni où une garden party est organisée en son honneur.
Demain, la Reine sera en Normandie pour déjeuner avec 19 chefs d’Etat avant de participer le soir même à un dîner d’Etat organisé pour elle à l’Elysée. On en sait d’ailleurs un peu plus sur le menu :
Pas de plats trop aillés comme les cuisses de grenouille ou les escargots. La Reine veut du foie gras et elle en aura ! En plat, un agneau de Sisteron aux petits légumes. Ensuite du fromage : camembert, roquefort, comté, reblochon et valancey et un dessert gardé secret.
Et le samedi elle et son mari iront à l’Hôtel de Ville pour y rencontrer Anne Hidalgo et se rendre au Marché aux Fleurs.
Une visite qui ne ressemble pas vraiment à celle de 1957, sa première en tant que Reine. A l’époque, sa venue met le pays dans une effervescence folle. Des portraits d’Elizabeth et Philip sont disposés dans toutes les vitrines.
A l’Elysée, deux mois ont été nécessaire pour préparer ses appartements. Au dernier moment, il a même fallu rallonger le lit Louis XVI, trop petit pour le prince Philip.
La Reine est accueillie par René Coty, Président de l’époque, qui vient la chercher à Orly. Des centaines de milliers de Parisien se sont massés sur les trottoirs, les balcons et même les toits des immeubles pour voir passer le cortège. Le soir Elizabeth II se rend à l’Opéra pour assister à un spectacle de ballet.
A l’entracte, elle apparaît au balcon du Palais Garnier accueillie par les applaudissements de 50 000 personnes. « Je suis stupéfait » commente Philip.
Très drôle, la Reine sera présente à la pose de la première pierre de l’église écossaise, rue Bayard, en face de la radio. Les dernières heures parisiennes du couple seront pour le Louvre.
A l’intérieur du musée, la cohue est indescriptible. Et les observateurs remarquent que la souveraine, amoureuse, est toujours en train de chercher Philip du regard, comme si le savoir près d’elle lui donnait confiance…
SOURCE : GALA / LE PARISIEN / AUJOURD’HUI EN FRANCE
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