S'il y a bien une chose qu'on fait tous, c'est bâiller ! Même les poissons, les reptiles et les oiseaux bâillent. Pourtant on ne connait pas grand-chose sur le sujet. Mais ça c'était avant cette revue de presse.
Il y a longtemps, très longtemps, vers -460 avant Jésus Christ, Hippocrate, médecin et philosophe, pensait que le bâillement permettait d'inspirer du "bon" air et d'en expirer du mauvais. Mais cette théorie qui a tenu bon jusqu'au siècle dernier a été contredite récemment. Tout simplement parce que les personnes qui ont besoin de plus d'oxygène, comme les sportifs, ne bâillent pas plus que les autres.
Ce qui nous emmène à la théorie d'aujourd'hui, selon laquelle le bâillement est en fait déclenché par une augmentation de la température du cerveau.
Un professeur en psychologie explique que « notre cerveau est coûteux pour le métabolisme. Il a la taille d’un pamplemousse mais consomme 40% de notre énergie métabolique. »
Bâiller est donc au cerveau ce qu’une boisson fraîche en plein été est à notre corps ! Mais le bâillement sert aussi à stimuler notre cerveau quand on a besoin d’être excité, d’avoir un coup de peps.
Et souvent quand on bâille, on a tendance à s’étirer en même temps. Pourquoi ? Tout simplement, parce que c’est aussi une technique rafraîchissante.
Et enfin, on a tous remarqué que rien que d’y penser ou d’entendre quelqu’un bâiller, c’est presque impossible de ne pas suivre le mouvement. C’est en fait de l’empathie comme quand on voit quelqu’un souffrir et qu’on a l’impression d’avoir mal aussi. Un phénomène qui se retrouve même chez les aveugles.
Et ce qui est drôle, c’est que la contagion du bâillement est affectée par le lien empathique qui connecte deux personnes. En gros : plus on aime la personne et plus on suivra son bâillement.
Malgré tout ça, le bâillement reste un mystère et des études sur le sujet continuent d’être menées.
SOURCE : LEHUFFPOST.FR
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