En cette année 2014, on vous l’assure : le français n’est pas mort, il bouge encore ! Pour reprendre quelques nouveaux élus du dictionnaire Le Robert, on ne « psychote » pas, rien de « celou » là-dedans : La langue française se porte comme un charme.
Et comme le dit un spécialiste, « une langue qui évolue moins vite que le monde qu’elle exprime, c’est toujours mauvais signe. Mais ce n’est pas du tout le cas du français. »
Avant chaque grandes vacances, entre 100 et 400 nouveaux mots font leur entrée dans le Petit Robert, 60 000 mots au compteur. Mais à ce rythme-là, est-ce qu’il y en a qui sont éjectés ?
Pas du tout, tout est conservé. Mais comme le nombre de pages du dictionnaire est fixé à 2 880 pages, il faut jouer avec les interlignes, les marges, en haut, en bas, sur les côtés.
Parmi les petits derniers, on retrouver « financement participatif » plutôt que crowfunding, et « mot dièse » plutôt que hashtag. Et même si, il faut bien l’avouer, nous avons beaucoup emprunté à l’anglais ces dernières années, il y a plus de mots français en anglais que l’inverse : Batterie-battery, capitaine – captain, beauté – beauty ou encore « débris », « femme fatale », « charlatan » passés tels quels chez nos voisins.
On en est même pas à la moitié de 2014 qu’une flopée de nouveaux termes font déjà la queue pour entrer dans le dico, comme « vapoter » par exemple.
Mais un philosophe a lui, eu l’idée, de faire un Dico des mots qui n’existent pas et qu’on utilise quand même. » Des exemple : Premier-ministrable, représidentialiser… Même esprit pour le Dictionnaire des verbes qui manquent avec le délicieux « chabadabader », « gouzougouzer » (parlerbébé).
Et enfin, la Semaine de la langue française a lancé un grand jeu dans lequel il fallait proposer de nouveaux mots. Les propositions sont très drôles : Solitudiner à la place de « diner seul », esquivarder (bavarder pour esquiver de faire quelque chose) ou encore bussoter pour « attendre le bus ».
SOURCE : LIBERATION
Commentaires