La voiture du futur existe déjà. A condition de bien la chercher ! A Guyancourt, il y a le dernier modèle électrique de Renault dont il n’existe aucune photo. A Poissy, PSA Peugeot Citroën prépare sa voiture à air comprimé qui ne sera pas commercialisée avant 2018.
Hé oui, toutes ces merveilles qui parcourront bientôt nos villes sont encore cachées sous des bâches, surveillées par des équipes de sécurité, couvées par des ingénieurs qui signent des accords de confidentialité draconiens. Certains n’ont même pas de cartes de visite à donner aux journalistes, qui ne doivent pas savoir comment les joindre en dehors de la voie officielle.
Mais en tout cas, un constat s’impose : l’ère de la voiture à papa, lourde, bruyante et polluante vit ses dernières années. Les nouveaux modèles seront propres, plus sûrs et interactifs.
Pourquoi tous ces changements ? Parce que la société elle-même est en train de changer. Les jeunes d’aujourd’hui préfèrent leur téléphone à la voiture. Les constructeurs doivent donc s’adapter pour donner envie.
Alors pour ce qui est de la conduite automatique, la banque Morgan Stanley a calculé qu’elle permettrait d’économiser rien qu’aux Etats-Unis, plus d’1 milliard de dollars. Comment ? Grâce à une consommation moins importante de carburant, une meilleure régulation du traffic, et la baisse des accidents.
Mais avant ça, il faudra changer le Code de la Route qui stipule que l’homme assis derrière le volant doit rester maitre de son véhicule. Qui sera alors responsable en cas d’accident, le propriétaire du véhicule ou son constructeur ?
En tout cas, que ce soit Volvo, Audi, Mercedes, Nissan ou Renault, tous prévoit une commercialisation pour 2020.
Mais en plus d’être capable de se conduire toute seule, la voiture de demain sera sur-connectée… une véritable iCar ! On pourra par exemple écouter ses mails en roulant et être informé en temps réel de l’état du trafic. Autre bonne idée : une appli capable de gérer la maintenance de sa voiture. Votre garagiste saura s’il est temps de faire la vidange.
Et enfin, la voiture de demain sera aussi plus propre. Les spécialistes planchent tous sur des moteurs plus sobres, qui consommeront seulement 2 litres aux 100 km contre 3 litres 5 minimum aujourd’hui.
SOURCE : LE NOUVEL OBSERVATEUR
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