Imagine Chris, tu te réveilles, tu prends ta douche chauffée aux panneaux solaires, ensuite tu jettes un coup d’œil rapide à tes compteurs « intelligents » qui suivent en temps réel ta consommation d’eau et d’électricité.
Avant de partir, tu reçois un SMS du service des transports pour te dire que ton bus ne circule pas ce matin. Tu quittes ton appartement, mais tu as oublié d’éteindre la lumière et la clim. Pas de soucis le détecteur de présence s’en chargera.
Sur le chemin pour la radio, tu tombes sur un nid de poule. Clic, clac tu le prends en photo et l’envoies au service de la voirie qui réglera l’histoire en 48h.
Ce scénario de ville smart n’est pas de la science-fiction, mais bien notre futur. Le déploiement de ces technologies à la maison, dans les transports et dans l’espace public, est perçu en France comme la condition pour une ville durable.
Certains doutent déjà de la préservation de notre vie privée, parlant de flicage, les professionnels assurent faire tout ce qu’il faut pour que nos données ne soient pas récupérer.
En tout cas, trois villes françaises ont déjà commencé à devenir très « smart ». C’est le cas de Nice et de son boulevard Victor Hugo qui est devenu en juin le premier « boulevard connecté » au monde : 200 capteurs permettent aux automobilistes de consulter en temps réel les places de parking libres. Les réverbères n’éclairent que s’il y a du monde et mesurent la pollution, et la collecte des déchets est optimisée en fonction du remplissage des poubelles.
A Montpellier, la ville teste l’utilisation des smartphones pour s’informer en temps réel du trafic, payer les transports ou réserver une voiture ou un vélo en autopartage.
Et enfin à Bordeaux, la mairie propose des applis pour signaler des incidents sur la voie publique comme des trous dans la chaussée, trouver des lieux accessibles aux handicapés et connaître, et ça, ça va t’intéresser Chris, les 26 000 arbres de la ville jusqu’au bout des feuilles.
SOURCE : TERRA ECO
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