Chez les ouvriers, dans le temps, il était normal d’apporter sa « gamelle » pour le déjeuner. Aujourd’hui peu importe les statuts, on vient travailler avec sa lunchbox.
Et si on est encore un peu plus branché, la mode, c’est d’apporter son bento. (la lunchbox japonaise) On en avait déjà parlé ici même au Grand Morning, il y a trois ans… on est Précurseur…
Aujourd’hui, manger au travail est presque devenu tendance. Même si on aime beaucoup déjeuner à la maison, un tiers des salariés a pris l’habitude d’emporter le repas cuisiné à la maison pour la pause de midi. C’est sympa parce que ça crée du lien social, on montre ce qu’on a préparé, et on se refile des recettes…
On retrouve ensuite le déj à la cantine (comme Sami notre producteur et John), derrière le fameux sandwich et enfin le restaurant. (Après il y a des gens comme Phildar notre réalisateur, on l’appelle jemangequedal.fr car lui il vit d’amour et d’eau fraiche… d'eau fraîche surtout).
Le plus étonnant, c’est qu’en 2009, à peine un salarié sur 5 déjeunait au travail. Sans parler des années 1990 où il fallait vraiment être un original pour oser sortir ses carottes râpées ou son foie de veau au milieu de ses dossiers.
Alors les principaux accros de cette nouvelle tendance c’est les femmes et les jeunes. Et ça n’est pas prêt de s’arrêter. Bien au contraire.
1 / Parce que nous travaillons toujours plus loin de chez nous. 15 km en moyenne contre 6 seulement il y a 50 ans. Du coup, plus difficile de rentrer déjeuner à la maison.
2 / Parce que cuisiner, c’est branché ! On se revendique « foodista » comme d’autres sont « fashionistas ».
Et il faut bien l’avouer, avec les journées de dingues qu’on a, manger au bureau sur le pouce, permet aussi de partir un peu plus tôt le soir.
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