Alors avant de commencer, petit rappel, la 4G, qu’est-ce que c’est ? C’est bien sur l’après 3G, une promesse d’une vitesse Internet proche de celle qu’on à la maison. Par exemple, avec la 3G, pour télécharger un film, ça mettait entre 5 et 15mn. Avec la 4G, 2mn. Et pour télécharger une chanson, une seconde suffira.
Mais la bagarre entre les opérateurs est montée d’un cran avec l’irruption de Free, mardi dernier, sur le front de la 4G.
Comme à son habitude, l’opérateur a pris de court tout le secteur avec sa 4G moins chère que les autres. Chez Free, elle est à 19€99… et même à 15€99 pour ses abonnées Freebox, alors que chez Bouygues et Orage elle est à 60€, soit trois fois plus cher !
Autant dire que c’est un vrai coup de massue pour SFR, Bouygues et Orange, qui se voyaient déjà être tout seul à Noël… comme au bon vieux temps…
Ils comptaient surtout sur la 4G pour se refaire une santé et regonfler leurs marges abîmées par le low-cost. Bouygues est le premier à avoir réagi. Hier midi, il postait un message pour annoncer l’arrivée bientôt d’une 4G moins chère pour les abonnés B&You, sa marque low-cost.
Et comme au moment où Xavier Niel avait sorti son forfait à 2€, le trio historique s’est entendu pour attaquer Free sur un point : la fragilité de son réseau 4G, « ouvert avant même d’être construit », dit l’un deux. Pour le PDG d’Orange, l’offre de Free, « c’est du vent ».
Fleur Pellerin, la ministre chargée des télécommunications et Arnaud Montebourg s’interrogent aussi sur la qualité de l’offre de Free.
Certains, en coulisse, se moque de l’égo surdimensionné de Xavier Niel, pour qui, rien n’aurait été pire que d’être absent de la scène médiatique à Noël.
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