En France, contrairement aux pays anglo-saxons, la place du diplôme est très importante. Pas un entretien d’embauche sans que le parcours scolaire et universitaire ne soit abordé. Pourquoi ? Parce que le diplôme rassure. Une entreprise pensera toujours limiter les risques en embauchant un bac +5.
Mais heureusement, cette culture du diplôme roi commence doucement à se fissurer. On a besoin d’autodidactes, de personnes qui ont appris à penser « hors de la boîte »…. Et qui ont monté des entreprises comme Meetic, Bouygues ou encore Free.
Bien avant ça, Albert Einstein avait développé ses connaissances grâce à ses lectures personnelles.
Autre autodidacte c’est Fabrice Lucchini, il était apprenti coiffeur à 13ans, et il a contracté le virus de la littérature tout seul, loin des bancs de l’école.
Alors, quelles sont les qualités d’un autodidacte ?
1/ La capacité d’immersion : A chaque nouveau défi, il se plonge corps et âme dans le problème et le règle coute que coute.
2 / Une approche pragmatique : un sociologue a analysé 24 chefs d’entreprises autodidactes et a vu de grandes similitudes dans leur comportement : Ambitieux, ils possèdent une volonté à toute épreuve. Ils tolèrent l’incertitude et improvisent pour s’adapter. Ils vont de problème en problème et les résolvent un par un.
3 / Ce sont des super bosseurs : les loisirs, le repos ou les week-ends, ils ne connaissent pas. Ce que nous appelons le « temps libre » est pour eux un temps de formation et de réflexion.
Sans oublier l’importance du relationnel, bien plus développé chez eux, que chez les autres.
En conclusion, malgré tous leurs atouts, les autodidactes ne font toujours pas le poids face aux premiers de la classe. Pourtant les entreprises gagneraient à laisser une chance à ces personnalités hors du commun.
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