Tout
le monde ment. C’est un fait. En moyenne deux fois par jour. Le plus souvent,
c’est pour arrondir
les angles. Evidemment, avec les nouvelles technologies,
c’est encore plus simple de mitonner par
texto, au téléphone ou par mail. Bien plus qu’en face to face.
Jeff Hancock, professeur en com’ et expert en mensonges 2.0 a découvert qu’un SMS sur 10 contient un bobard.
Il y a le fameux : « Mon boss vient de me donner un énorme dossier à finir, je ne pourrai pas venir ce soir », à traduire par : « Je ne viens pas, parce que ça me saoule ».
Ou le « Désolé, j’ai raté ton appel » qui veut dire « Je ne faisais rien mais j’ai eu la flemme de répondre. »
Pour les psychologues, ce sont des mensonges sans gravité, avec une prise de risque dérisoire. Le but est toujours le même : maintenir une certaine paix sociale.
Il y a aussi des mensonges en ligne : Il y a ceux, qui pour se rendre intéressant, postent comme statut Facebook : « Wahou ! Super soirée », alors qu’ils sont déjà au lit avec une bonne série.
Sur les sites de rencontres, il y a tellement de menteurs que c’est devenu la norme. Une étude montre que les membres annoncent en moyenne 2 kilos de moins(en poids) et 2 cm et demi de plus (en taille) que la réalité, mais surtout les internautes se rajeunissent de quelques années. Bizarrement, on trouve énormément de femmes de 29 ans !
Comment détecter les menteurs ? Jeff Hancock a prouvé que sur les sites de rencontres, ce sont ceux qui donnent le moins de détails sur eux qui sont les plus gros menteurs. Et par SMS, les menteurs mettent 10 % de temps en plus à répondre qu’à l’oral… Juste le délai nécessaire pour inventer un bon gros mensonge.
Commentaires