Alain Ducasse, le chef aux 17 étoiles qu’on ne présente
plus, travaille, entres autres aux prestigieux palaces parisiens Le Plaza
Athénée et le Meurice. Mais aussi à l’Hôtel de Paris à Monaco, au Dorchester à
Londres ou encore au bistrot Benoit et au très prisé Jules Verne, au sommet de
la tour Eiffel.
Jamais rassasié, il conseille aussi de prestigieux restaurants à Hong-Kong, Doha, Las Vegas, dirige une société d’édition, un centre de formation et même un réseau d’hôtels indépendants. Impossible en ce cas de concocter tous les plats. Il ne cuisine plus, mais donne les grandes orientations, goûte tout… et n’est, bien sûr, jamais content.
Un caractère exigeant qui l’a desservi à ses débuts. Jeune, Ducasse énervait déjà autant qu’il fascinait. Chez Roger Vergé, il a eu droit à un coup de poing d’un serveur mécontent. Chez Alain Chapel, un plongeur excédé lui a carrément planté un couteau dans le ventre.
Mais tout ça, c’est loin ! Aujourd’hui, recruter un chef qui a travaillé à ses côtés, c’est l’assurance
d’avoir une bonne presse et de faire bondir la fréquentation de son restaurant.
Il cède même de temps en temps quelques-uns de ses poulains, contre
rémunération. Une sorte de royalties, pour utiliser le label Ducasse.
Sa notoriété est telle qu’il s’est occupé du repas de mariage de Charlène et du prince Albert. Car Monaco, il connaît bien. Ducasse se souvient : « la première fois que je suis venu à Monaco, je roulais dans une poubelle. » Depuis, les choses ont bien changé. En 1987, c’est comme chef de l’hôtel de Paris, le glorieux palace du Rocher, qu’il y est revenu. Le petit gars des Landes y a ensuite installé femme et enfants, et a aussi obtenu sa naturalisation (perdant au passage sa nationalité française).
Ses amis les journalistes : C’est systématique : dès qu’un nouveau journaliste gastro est nommé, il le fait appeler pour lui proposer un déjeuner. Aujourd’hui, le businessman compte sept attachés de presse.
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