Les dirigeants pensaient avoir atteint leur but suprême en obtenant, le 2 décembre 2010, l’organisation de la Coupe du monde de football 2022. 150 milliards d’euros, c’est d’ailleurs la somme colossale investie par les organisateurs pour construire les stades, les routes, et toutes les infrastructures.
Mais depuis quelques mois, l’idée même d’une Coupe du monde l’été au Qatar, avec des températures qui avoisinent presque les 50°C, semble s’éloigner de plus en plus.
La Fédération internationale de football s’est rendue à l’évidence : quitte à disputer la compétition là-bas, autant la jouer en hiver, où le thermomètre ne dépasse pas les 30°C.
Surtout que passer de l’été à l’hiver ne résoudra pas le casse-tête dans lequel se mêlent divers enjeux sportifs et économiques. Par exemple, les Jeux olympiques d’hiver, programmés en février 2022, souffriraient de la concurrence au niveau de l’exposition médiatique.
Mais ce n’est pas le seul problème du Qatar. Un ancien procureur américain enquête sur des soupçons de corruption lors de l’attribution de la Coupe du monde. L’Australie et les Etats-Unis, candidats battus, sont prêts à contester en justice sur la Fifa décidait de jouer son Mondial en hiver au motif que l’appel à candidatures était seulement valable pour une compétition en été !
Et pour couronné le tout, le Qatar vient également d’être visé par une enquête qui parle des conditions de travail proches de « l’esclavage moderne ».
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