Les
cordons bleus des puissants se racontent dans un livre, qui s’appelle Chefs des chefs. Au menu : toutes
sortes d’anecdotes sur leurs moments passés à servir les chefs d’Etat.
Par exemple, on apprend qu’il y a des médecins-goûteurs dans les cuisines russes et un potager bio à la Maison-Blanche.
Pour éviter les couacs, lors des diner officielle le très select « Club des chefs des chefs » qui regroupe une vingtaine de cuisiniers, fait circuler des infos sur les goûts des uns et des autres… Ce qui n’empêche pas les ratés. Comme le cuisinier d’Angela Merkel, qui a servi des asperges à François Hollande, alors qu’il les déteste.
Dans le livre, on apprend par exemple que Nicolas Sarkozy, n’aimait pas les longs déjeuners. L’un de ses cuisiniers se rappellent d’un repas avec Barack Obama, qui sur demande du président, n’a duré que 12 mn, (« Rolex en main ! »).
On parlait avant-hier de la parité. Hé bien, dans les cuisines de l’Elysée, il n’y a aucune femme. A qui la faute ? bahh Bernadette Chirac expliquait que « dès l’instant qu’une femme entre en cuisine, ça fait des histoires », donc pas de place pour elles dans la brigade.
En Grande-Bretagne, tout est pensé pour ne pas mettre la reine mal à l’aise. Il faut que ça soit facile à manger et surtout pas en sauce… pour éviter de tâcher un royal invité.
En Allemagne enfin, pas de chichi. Angela Merkel cuisine elle-même à la maison le plus souvent possible avec des produits que son mari achète au supermarché. Sa spécialité : la soupe aux pommes de terre !
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